Gisants, effigies mortuaires, statuaire profane et autres sculptures sont intéressantes à plus d’un titre. Tout d’abord documentaire.
Ensuite et surtout, par ce qu’elles nous apportent et nous apprennent sur le costume féminin et masculin au XIVe siècle,
tant civil que militaire. Une magnifique source d’inspiration et de référence pour les médiévistes reconstituteurs.
Travail de compilation de sources glanées sur / Effigies and brasses / The Medieval Combat Society / Pinterest / Wikipedia / Find a Grave / généalogies et autres…
Non daté - Fin XIVe siècle - Peigne d'ivoire sculpté - Hommes armés attaquant un bâtiment - British Museum - Angleterre
1300 - Clifford († 1300) - Frampton-on-Severn - Gloucestershire - Angleterre
1300 - John de Cobham - Clyffe-Pypard - Swindon - Angleterre
1300 - Chevalier anonyme - Ashby-Cum-Fenby - Lincolnshire - Angleterre
1300 - Chevalier anonyme - High Ercall - Shropshire - Angleterre
1300 - Comte von Lichtenberg - Baden Baden - Bade-Wurtemberg. - Allemagne
1300 - Guillaume des Barres, mort le 23 février 1234 - Fontaine-les-Nonnes - Île-de-France - France
Guillaume des Barres est issu des seigneurs de Oissery. Seigneur d'Oissery en 1179, il prend pour épouse la veuve de Simon III de Montfort le Chauve (1117-1181), Amicie de Leicester (?-1215). Il devient donc le beau-père de Simon IV de Montfort, qui mènera la croisade des Albigeois au début du XIIIe siècle.
Il fait partie des seigneurs attachés au jeune roi Philippe-Auguste. Il participe aux premières actions militaires du règne, notamment au siège de Châtillon (Bourgogne). Homme de grande taille, d'après Guillaume le Breton, il s'impose rapidement comme un chevalier possédant toutes les valeurs requises et chantées par les trouvères et troubadours. Ainsi, en 1187, à Pongebœuf près de Mantes, lors d'un combat contre Richard Cœur de Lion, alors comte d'Anjou, il parvient à mettre à terre deux grands seigneurs, Guillaume d'Aubigny puis Ranulph de Chichester.
En 1188, naît un conflit entre Guillaume des Barres et le comte Richard. Ce dernier capture le chevalier français lors du siège de Châteauroux le 11 août 1188. Prisonnier sur parole, Guillaume s'enfuit néanmoins, violant aux yeux de ses ennemis, les règles de la chevalerie.
En 1191, Guillaume des Barres suit le roi de France à la Croisade. Richard Cœur de Lion, devenu roi d'Angleterre en 1189, s'est également croisé. Les deux hommes se retrouvent à Messine. Une joute est organisée, où le roi Richard manque d'être jeté à terre. Sa colère est telle qu'il exige du roi de France des mesures contre Guillaume des Barres. Durant la croisade, et après le départ de Philippe-Auguste, Guillaume des Barres reste en Terre Sainte avec le détachement français, mis au service du roi Richard. Sa valeur guerrière lors de la campagne, et notamment lors de la bataille d'Arsouf entraîne une réconciliation entre les deux hommes.
À partir de 1200, il accompagne le roi Philippe dans son entreprise de dislocation de l'empire Plantagenêt. En 1204, il est nommé à la tête d’une armée par Philippe Auguste. Cette armée est composée des 400 chevaliers de Guy de Thouars et d’un nombre inconnu de mercenaires sous les ordres de Lupicaire fraîchement ralliés à la cause du Roi de France. Le 27 juillet 1214, il accomplit des exploits lors de la bataille de Bouvines où il sauve la vie du roi Philippe et échoue de peu à capturer l'empereur Othon IV de Brunswick.
Il meurt le 23 février 1234 au prieuré de Fontaines-les-Nonnes, où il s'est humblement retiré après son veuvage, vers 1225, non sans avoir offert à la communauté une partie de ses biens pour réparer le monastère. Son gisant subsiste toujours dans la petite chapelle Saint-Jean.
1300-1330 - Cavalier - Cathédrale d'York - York - Yorkshire - Angleterre
1300 - Eleanor Mohun († 1300) - Stoke Fleming - Devon - Angleterre
1300 - Épouse de William le Ostricer († 1300) - Stocklinch Ottersey - Somerset - Angleterre
1300 - Anna Gross († 1294) - Musée de Nüremberg - Nüremberg - Bavière - Allemagne
1300 - Agnes de Wurtemberg († 1265) - Seconde épouse du comte Ulrich - Musée de Nüremberg - Nüremberg - Bavière - Allemagne
1300 - Joan Borard - Église St Mary - Clifton Reynes - Buckinghamshire - Angleterre
1300 - Joan, épouse de William de Gerbrygge († 1300) - Église St Andrew - Wickhampton - Norfolk - Angleterre
1301 - Olko I of Świdnica - Abbaye de Grüssau - Grüssau - Basse Silésie - Pologne
1301 - Cecilia ? († 1301) - English Bicknor - Gloucestershire - Angleterre

1303 - Henry de Raleigh († 1301) - Cathédrale d'Exeter - Devon - Angleterre

Henry de Raleigh était un chevalier du Devonshire.
Son origine n'est pas clairement établie mais il était probablement un membre de la famille de Raleigh, seigneurs du manoir de Raleigh dans le Devon du nord.
Il est décédé alors qu'il vivait au couvent dominicain d’Exeter.
1303 - John de Hanbury - Croisé - († 1303) - Hanbury - Staffordshire - Angleterre

1304 - Hugo de Weston († 1305) - Weston-Under-Lizard - Staffordshire - Angleterre

Né en 1250. Chevalier de l'Ordre du Temple, Hugo était le fils de Sir Hugo de Weston et de Sarah de Stretton. Il épousa Agnès de Audley vers 1274.
1305 - Bolesław I, duc de Wrocław - Abbaye Abbatia Lubensis - Lubiąż - Basse Silésie - Pologne

1306 - Robert de Septvans († 1304) - Chartham - Kent - Angleterre

Né vers 1250. Mentionné parmi les chevaliers du Comté de Kent pour Edward I en 1290 comme suit : « Robertus de Sevaunz, milles, de Milton près de Canterbury et aussi d’Aldington in Thurnhams, à chacune desquelles est rattaché le nom de Septvans. » Il fut créé banneret par Edward I au siège de Caerlaverock en 1300 puis il suivit le roi vers le nord pour lutter contre les Écossais dirigé par William Wallace.
Il est constable du château de Rochester en 1275 (History of Kent Vol II). On le retrouve responsable du contrôle des inondations et du drainage par l'érection des murs et le creusement des fossés en juin 1302 et en janvier 1303 pour le littoral du Kent et du Sussex. Alors infirme, il est relevé de ce devoir en 1304, année de son décès.
1306 - John de Goshall - Ash - Surrrey - Angleterre
1306 - Brian Fitzalan († 1306) - Bedale - Yorkshire - Angleterre
Brian Fitzalan, noble anglo-normand, fut Gardien de l'Écosse pour le compte du roi Edouard Ier d'Angleterre en 1291-1292.
Seigneur de Bedale, fils de Sir Alan Fitzbrian, shérif du Northumberland, il est le descendant d'une famille réputée être issue des anciens comtes de Bretagne. Il a été décrit comme « un baron anglais de plus de réputation que de fortune ». Après avoir participé à la guerre de conquête du Pays de Galles en 1282 et au conseil royal tenu à Gloucester en 1287, Brian Fitzalan reçoit de 1291 à 1292 la garde des châteaux royaux écossais de Forfar, Dundee, Roxburgh et Jedburgh pendant les négociations liée à la « Grande Cause ».
Le 13 juin 1291, il est également élevé à la position de Gardien de l'Écosse, afin de travailler de concert avec les autres Gardiens de l'Écosse John II Comyn de Badenoch et William Fraser, évêque de Saint Andrews. Ils reçoivent les serments de fidélité des nobles écossais à Perth.
Brian Fitzalan retourne ensuite à sa carrière de baron anglais et reçoit une solde pour combattre de nouveau les Gallois en 1294 avant d'assister au Parlement anglais de 1295. La plupart de ses domaines se trouvant dans l'Honneur de Richmond, les appels réguliers de Fitzalan au Parlement témoignent de son utilité pour le gouvernement, plutôt que de son statut en tant que tel. Bien qu'il ne détienne aucune fonction dans le gouvernement d'Écosse institué par Édouard Ier d'Angleterre en 1296, Brian Fitzalan se trouve presque constamment occupé dans le nord après la reprise de la guerre en 1297.
Malgré une convocation pour se rendre en Flandres avec le roi, il est nommé capitaine des fortifications royales dans le Northumberland le 12 juillet 1297 dans la perspective d'une attaque écossaise. Le 29 juillet, on lui propose le poste de lieutenant d'Écosse, une fonction disponible après le retrait de son titulaire le John de Warenne, 6e comte de Surrey. Le 4 août, Brian Fitzalan écrit au roi et décline l'offre, faute d'un revenu suffisant pour pouvoir entretenir la suite requise de cinquante hommes armés avec leurs chevaux. Néanmoins, le gouvernement anglais semble considérer l'affaire comme réglée car il délivre le 18 août des lettres patentes pour Brian Fitzalan comme lieutenant et le 28 du même mois tous les shérifs au nord de la Trent reçoivent le commandement de l'aider dans ses nouvelles fonctions.
Fitzalan occupe de nouveau le poste de capitaine des fortifications royales dans le Northumberland et y reste de 1297 à 1298. Il combat lors de la bataille de Falkirk avec six chevaliers dans le contingent de l'évêque de Durham, mais il ne fait pas partie de ceux qui sont convoqués à Berwick-upon-Tweed afin de participer à une rencontre secrète relative aux affaires d'Écosse à York en avril 1298.
Brian Fitzalan combat de nouveau les Écossais en 1299, 1300, et pour la dernière fois en 1303. Il meurt en 1306.
1306 - Simon Matifas de Bucy, mort vers 1306 - Premier quart du XIVe siècle - Cathédrale Notre-Dame de Paris - Paris - Île de France - France
Évêque de Paris de 1290 à 1304
1306 - Lady de Goshall († 1306) - Ash - Surrey - Angleterre

1307 - Robert de Steveton († 1307) - Kildwick-in-Craven - Yorkshire - Angleterre

1307 - Philippe III le Hardi (1245-1285) - Roi de france de 1270 à 1285 - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France

Cadet de famille, le prince Philippe n'était pas destiné à régner sur un royaume. C'est à la mort de son frère aîné Louis en 1260 qu'il devient le prince héritier. Il a alors quinze ans et présente beaucoup moins d'aptitudes que son frère, étant de caractère doux, soumis, timide et versatile, presque écrasé par les fortes personnalités de ses parents. Sa mère Marguerite lui fait promettre de rester sous sa tutelle jusqu'à l'âge de trente ans, mais son père le roi Saint Louis fait casser le serment par le pape, préférant bonifier son fils par une éducation sans faille. C'est ainsi que le pape Urbain IV relève Philippe de son serment le 6 juin 12632. À cet effet, il lui adjoint à partir de 1268 pour mentor Pierre de La Brosse. Saint Louis se charge en outre de lui prodiguer ses propres conseils, rédigeant en particulier ses Enseignements, qui inculquent avant tout la notion de justice comme premier devoir de roi. Il reçut également une éducation très tournée vers la foi.
Dans la mouvance du traité de Corbeil, conclu le 11 mars 1258 entre Jacques Ier d'Aragon et son père, Philippe fut marié en 1262 à Isabelle d'Aragon à Clermont par l'archevêque de Rouen Eudes Rigaud. Il en eut quatre garçons : Louis (1264-1276), Philippe, Robert (1269-av. 1276) et Charles (ainsi qu'un fils mort-né fin janvier 12715).
En 1270, il accompagne son père à la huitième croisade, à Tunis. Après la prise de Carthage, l'armée est frappée par une épidémie de dysenterie, qui n'épargne ni Philippe, ni sa famille. Son frère Jean Tristan meurt le premier le 3 août7, puis, le 25, vers 15 heures, le roi Louis succombe à son tour. Philippe est donc proclamé roi sous le nom de « Philippe III » à Tunis.
Sans grande personnalité ni volonté, très pieux, mais bon cavalier, il doit davantage son surnom de « Hardi » à sa vaillance au combat qu'à sa force de caractère. Il se révèle incapable de commander aux troupes, affecté qu'il est de la mort de son père. Il laisse son oncle Charles Ier d'Anjou négocier avec Abû `Abd Allah Muhammad al-Mustansir, sultan hafside de Tunis, et conclure une trêve de dix ans qui lui permet de revenir en France. Ce dernier obtient le versement d'un tribut du calife de Tunis en échange du départ des croisés. Un traité fut conclu le 28 octobre 1270 entre les rois de France, de Sicile, de Navarre et leurs barons d'une part ; le calife de Tunis de l'autre.
D'autres morts endeuillent encore cette débâcle. En décembre, à Trapani, en Sicile, le beau-frère de Philippe, le roi de Navarre Thibaut de Champagne trouve la mort. Il est rapidement suivi dans la tombe par son épouse Isabelle de France, la sœur de Philippe. Enfin, un mois plus tard, en Calabre, l'épouse du souverain, Isabelle d'Aragon, alors enceinte de son cinquième enfant, fait une malheureuse chute de cheval. Elle se brise la colonne vertébrale, fait une fausse-couche et meurt dans d'affreuses douleurs à Cosenza.
Philippe III arrive à Paris le 21 mai 1271, et rend avant tout hommage aux victimes, qui furent bien sûr nombreuses aussi parmi les soldats. Dès le lendemain ont lieu les funérailles de son père. Le nouveau souverain est sacré roi de France à Reims le 15 août 1271.
L'avènement de Philippe III s'accompagne rapidement d'un bouleversement dans le paysage politique : la mort du roi d'Angleterre Henri III et la fin d'une vacance du trône impérial longue de 19 ans. En outre, la préoccupation de l'Europe n'est plus aux croisades. Ainsi, alors que celles-ci avaient été des composantes majeures du règne de son père, le sien sera surtout marqué par des conflits territoriaux, des contestations d'héritages et des guerres de vassalité, phénomène qui va encore s'accentuer pendant le règne de son fils.
Conservant la plupart des conseillers de son père, ainsi que Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Poitou, de Toulouse et d'Auvergne, Philippe III a pour grand chambellan Pierre de La Brosse qu'il fait pendre en 1278.
Par des héritages, annexions, achats, unions, et guerres, Philippe III s'attache sans cesse à agrandir le domaine royal et y affermir son autorité. En 1271-1272, il opère sa première transaction territoriale en incorporant au domaine royal l'héritage de son oncle Alphonse de Poitiers : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l'Auvergne. Par le traité d'Amiens de 1279, il est cependant contraint de céder l'Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d'Angleterre Édouard Ier.
Il hérite également du comté du Perche et du comté d'Alençon de son frère Pierre décédé en 1283. Il a l'occasion de faire ses premiers faits d'armes personnels en 1272, quand il convoque l’ost royal contre les comtes de Foix et d'Armagnac qui lui contestent son pouvoir. Armagnac se rend, et Foix, battu, est emprisonné. Il lui restitue cependant ses terres en 1277.
Il achète également les comtés de Nemours et de Chartres en 1274 et 1284. Il acquiert aussi diverses villes, telles Harfleur ou Montmorillon. Il retire également au roi de Majorque l'autorité sur Montpellier. En revanche, il cède au pape Grégoire X le comtat Venaissin en 1274.
Il mène une politique matrimoniale efficace, étant l'instigateur du mariage de sa cousine Mahaut d'Artois avec le comte Othon IV de Bourgogne, préparant ainsi le rapprochement de cette région, terre impériale (l'actuelle Franche-Comté), avec le royaume. Il intervient aussi en Navarre après la mort d'Henri Ier de Navarre qui laisse une fille Jeanne sous la tutelle de sa mère Blanche d'Artois et de Ferdinand de la Cerda. Blanche d'Artois fiance Jeanne au fils de Philippe, le futur Philippe le Bel. La Champagne et la Navarre sont administrées par les Français de par le traité d'Orléans de 1275, et la Champagne est définitivement rattachée au domaine en 1314. Le mariage a finalement lieu en 1284.
Du point de vue des institutions, Philippe III introduit plusieurs nouveautés. Il fixe la majorité des rois de France à quatorze ans. Il affermit la justice royale au détriment des justices seigneuriales, instituant un tribunal royal dans chaque bailliage ou sénéchaussée. Il frappe d’amendes les nobles ne répondant pas à la convocation à l'ost royal. Il crée un impôt sur les transmissions de fiefs. Enfin, il institutionnalise la ségrégation envers les juifs.
En Castille, après la mort de son beau-frère Ferdinand de la Cerda en 1275, Philippe III prend sans succès le parti des enfants de celui-ci contre Don Sanche, désigné successeur par le roi Alphonse X. En Italie, il soutient le pape Martin IV contre les gibelins, faisant une expédition punitive en Romagne. Il soutient également la politique sicilienne de son oncle Charles d'Anjou, après les massacres des Vêpres siciliennes en 1282. Pierre III d'Aragon, considéré comme l'instigateur du massacre, est excommunié par le pape qui lui enlève son royaume et le donne à Charles de Valois, lequel ne peut le conserver. En 1285, après l'affaire de Sicile, Philippe III, sans son oncle Charles d'Anjou mort en début d'année, engage la croisade d'Aragon et attaque sans succès la Catalogne (siège de Gérone du 26 juin au 7 septembre 1285). Son armée touchée par une épidémie de dysenterie, il est défait en septembre à la bataille des Formigues, et est obligé de faire retraite. Celle-ci est désastreuse, l'armée française est à nouveau défaite le 1er octobre à la bataille du col de Panissars, et lui-même meurt à Perpignan le 5 octobre 1285.

1308 - Richard de Goldsburgh († 1308) - Goldsborough - Yorkshire - Angleterre

1308 - Eberhard I Von der Mark, mort le 4 juillet 1308 - Frondenberg - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne
Eberhard I, Graf von der Mark était le fils aîné du comte Engelbert I von der Mark († 1277) de son premier mariage avec Cunégonde de Blieskastel, une fille du comte Heinrich.
Il se maria une première fois en 1273 avec Irmgard de Berg, fille du duc Adolf IV de Berg et de Margaret de Hochstaden. De cette union est issu, entre autres, le comte Engelbert II von der Mark († 1328). En secondes noces, Eberhard I se maria avec Marie von Looz.
Il fonda en 1301 la ville moderne de Bergneustadt (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).
1308 - Irmgard von Berg, morte le 22 mars 1294 - Frondenberg - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne
Née en 1256 à Katzenelnbogen, Hessen Nassau, Prusse. Elle est la fille d'Adolf IV, comte de Berg et de Margarethe von Ahr-Hochstaden.
Elle épouse Eberhard I, comte von der Mark. Elle est la mère de Margaretha von der Marck, de Englebert II, comte von der Mark, de Konrad von der Mark, de Adolf von der Mark et de Cunegundis von der Marck.
1308 - Joanna Dinham, épouse de Roger Carminow († 22 février 1308) - Église St Mauganus - St Mawgan-in-Meneage - Cornouailles - Angleterre
1309 - Eva de Boltby († 1309) - Église St Felix - Felixkirk - Yorkshire - Angleterre
Eva de Boltby était la fille de Sir Adam de Boltby. Elle fut mariée trois fois : avec Jean de Walkingham († 1284), puis avec Richard Knut de Kepwick et, vers 1292, elle épousa William de Cantilupe, seigneur de Ravensthorpe.

1310 - Richard de Bingham († 1307) - Bingham - Nottinghamshire - Angleterre

1310 - John De La Beche († 1310) - Aldworth - Berkshire - Angleterre
Chevalier. Fils de Robert De La Beche qui fut adoubé chevalier par le roi Edward I en 1278.
1310 - Chevalier anonyme - 1310 - Prieuré de Pamber - Hampshire - Angleterre
1310 - Chevalier anonyme - 1310 - Croft - Leicestershire - Angleterre
1310 - Arnaud de Gaveston († 18 mai 1302) - Cathédrale de Winchester - Hampshire - Angleterre

Né en 1247, Midi-Pyrénées, France. Mort le 18 mai 1302 à Winchester.
Vers 1269, il rend hommage et fidélité à Gaston VII de Béarn au mariage de sa fille Constance avec Henri de Almain. Il épousa Claramonde de Marsan, fille d'Arnaud-Guillaume de Marsan, avant le 30 juin 1272. Ils eurent 5 enfants : Arnald-Guillaume de Marsan, Piers de Gaveston, Gerard de Gaveston, Raimond-Arnaude de Gaveston, Amy de Gaveston. Il semble aussi avoir eu un fils illégitime, Guillaume-Arnaude de Gaveston. Son épouse Claramonde est morte en 1287. Son décès plongea la famille dans des difficultés financières et Arnaud passa les dernières années de sa vie au service du roi Edward 1er, avec ses fils. Le 4 octobre 1288, Arnaud fut l'un des 64 otages livrés au roi d'Aragon (les otages incluaient Gaston VII de Béarn et le beau-frère de Arnaud, Fortaner de Lescun).
Arnaud fut de nouveau l'otage en 1294 de Philippe IV le Bel, roi de France.
Il servit durant deux décennies dans les campagnes d'Écosse.

1310 - Juliana de Murdak (†1310) - Gayton - Norfolk - Angleterre
1311 - Marguerite d'Artois († 24 avril 1311) - Abbaye de Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France

Marguerite d'Artois (1285–1311), fille aînée de Philippe d' Artois, seigneur de Conches et de Dame Blanche de Dreux de Brie-Comte-Robert, comtesse d'Évreux par son mariage avec Louis d'Évreux.
Elle épouse en 1301 le demi-frère du roi Philippe IV le Bel, Louis, comte d'Évreux, de qui elle eut : Marie (1303 † 1335), mariée vers 1314 avec Jean III de Brabant (1300-1355) ; Philippe (1305 † 1343) comte d'Évreux et roi de Navarre par mariage ; Charles (1306 † 1336), comte d'Étampes ; Marguerite (1307 † 1350), mariée en 1325 avec Guillaume XII d'Auvergne (v. 1300-1332) ; Jeanne d'Évreux (1310 † 1371), mariée en 1325 avec Charles IV de France (v. 1295-1328).

1312 - John Freville († 1312) - Little Shelford - Cambridgeshire - Angleterre

Né en 1271, John Freville était le fils de sir Richard de Freville et de Mabel (?). Il épousa Eleanora (?) dont il eut Richard de Freville († 1328).

1312 - John de Lyons († 1312) - Warkworth - Northumberland - Angleterre
Baron. Né en 1268. Fils de Richard de Lyons of Warkworth et de Emma de Lyons.
Il épousa Margery de Oakley. Père de Adam de Lyons, John de Lyons (III) et de Richard de Lyons.
1312 - John Metham († 1312) - Monastère de Howden - Yorkshire - Angleterre
1312 - Gervase Alard († 1312) - Winchelsea - Sussex - Angleterre
Amiral de la flotte de l’Ouest pour le roi Edward I.
1312 - Sybl Metham, née Hamelton († 1312) - Howden - Yorkshire - Angleterre
1312 - Gunnora († 1312) - Limington - Somerset - Angleterre
Elle est la seconde épouse de Richard de Gyvernay.
1312 - Joan Divers († 1312) - Épouse de William Disney († 1300) , puis de John de Trehampton - Église St Peter - Norton Disney - Lincolnshire - Angleterre

1313 - Adam de Stoke - 1313 - Great Bedwyn - Wiltshire - Angleterre

Né en 1230, il est le fils de Robert De Stokes. Il était baron de Weles, chevalier et croisé. Il épousa Eve Hungerford dont il eut Thomas Stoakes.

1314 - Heinrich IV von Solms-Burg-Solms, mort le 22 janvier 1314 - Altenberg - Saxe - Allemagne

Comte de Solms-Burg-Solms, il est né vers 1265. Fils de Marquard II, comte de Solms-Burg-Solms et de Agnes von Sponheim.
Il épousa Lisa von Isenburg et Elisabeth von Solms-Burg-Solms. Il est le père d'Adelheid von Solms-Burg-Solms, de Johann, comte de Solms-Burg-Solms
et de Benedicta Ponzetta von Reichenstein.

1315 - Reginald de Ferrers - Bere Ferrers - Devon - Angleterre

1315 - Simon de Leybourne - 1315 - Shrewsbury - Shropshire - Angleterre
Croisé - 9e Croisade (1271-1272)
1315 - Phyllis de Eastney - Église St Thomas a Becket - Warblington - Hampshire - Angleterre

1316 - William de Gayton († 1316) - Gayton - Northamptonshire - Angleterre

1316 - Walter Trayli († 1290) - Woodford - Northamptonshire - Angleterre
1316 - Eleanor Trayli († 1316) - Woodford - Northamptonshire - Angleterre
1316 - William Disney († 1316) - Kingerby - Lincolnshire - Angleterre
1316 - Conrad Schaler von Benken - Burgermeister ( † 1316) - Bâle - Canton de Bâle - Suisse

1317 - Roger Englefield († 1317) - Englefield - Berkshire - Angleterre

1317 - John de Ifield († 1317) - Ifield - Sussex - Angleterre

1318 - John de Lowdham († 1318) - Lowdham - Nottinghamshire- Angleterre

1318 - William de Combemartin ( † 1318) - Alderton - Suffolk - Angleterre
1318 - Rudolf III Von Thierstein († 27 août 1318) - Bâle - Canton de Bâle - Suisse
Il était le fils de Rudolf II von Thierstein et de Sophie von Froburg.
Il se maria une première fois avec Beatrix von Pfirt qui mourut vers 1287 dont il eut Ulrich II von Thierstein.
Il épousa ensuite Beatrix von Geroldseck.
Vers 1319 - Albrecht Hohenlohe - Église de Schöntal - Schöntal - Bade- Wurtemberg - Allemagne
1319 - La reine Ingeborg de Suède († 15 août 1319) - Église St Bendt - Ringsted - Sjælland - Danemark
Née en 1277. Ingeburg ou Ingeborg Magnusdatter est la fille du roi Magnus III de Suède et de Helwig de Holstein.
Elle épouse en 1296 le roi Éric VI de Danemark.

1320 - Richard Stapledon († 1320) - Cathédrale d'Exeter - Devon - Angleterre

Juge du banc du roi. Il était le frère aîné de Walter Stapledon, 15e évêque d'Exeter.
1320 - Robert de Compton († 1320) - Hawton - Nottinghamshire - Angleterre
1320 - John de Dummer - Pendomer - Somerset - Angleterre
1320 - John de Lee († 1320) - Berrington - Worcestershire - Angleterre
1320 - Geoffrey Frethorne († 1320) - Childrey - Berkshire - Angleterre
1320 - Geoffrey de Canterton († 1320) - Michelmersh - Hampshire - Angleterre
1320 - Otto III von Ravensberg († 25 mars 1305) - Bielefeld - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne

Né vers 1246, il fut comte de Ravensberg de 1249 à 1305, l'année de sa mort.
Il est le fils de Ludwig von Ravensberg et de sa femme Adelheid von Dassel. Son jeune frère Ludwig était évêque d' Osnabrück.
Il se maria avant le 8 novembre 1269 avec Hedwig zur Lippe.

1320 - Hugues Zorn de Bulach - († vers 1320) - (Musée de l'Œuvre Notre-Dame, provenant du château d'Osthouse) - Strasbourg - Alsace - France
1320 - Robert II d'Artois, dit l'Enfant (1300 - † 1317), fils d'Othon IV et de Mahaut d'Artois - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France
1320 - Jone de Cobham († 1320) - Cobham - Kent - Angleterre
1320 - Hedwig von Lippe - Bielefeld - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne
1320 - Margaret de Valers - Église All Saints - Down Ampney - Gloucestershire - Angleterre
1320 - Blanche de France († 1320-1322) - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France
Blanche de France, épouse de l'héritier du royaume de Castille, fille de Saint Louis, fut au centre d’une crise politique entre les royaumes de France et de Castille.
Elle naquit pendant la septième croisade, à Jaffa, Comté de Jaffa, l’an 1253, de Louis IX, roi de France, et de Marguerite de Provence.
Elle fut mariée au prince héritier de Castille, Ferdinand de la Cerda, à Burgos, le 30 novembre de l’an 1268. Après la mort de ce dernier, survenue au mois de juin de l’an 1275, le roi Alphonse X de Castille fit de son fils cadet, Sanche, le légataire de la couronne au détriment des enfants de Blanche. Ceci provoqua une crise politique entre les royaumes de France et de Castille, alimentée par le refus du Castillan de laisser l’infante présomptive rejoindre sa patrie avec ses enfants. Philippe III, roi de France, engagea les hostilités au printemps de l’an 1276, d’abord en Navarre, puis, durant l’été, par la mobilisation de ses vassaux dans les territoires du Midi  ; mais les troupes françaises, fort mal préparées, renforcées tardivement, rebroussèrent chemin en novembre sans franchir les Pyrénées. On appela cette armée l’ost de Sauveterre-en-Béarn, du lieu où l’expédition s’était arrêtée.
Blanche de France mourut entre le 17 juin 1320 et le 7 juin 1322. Elle avait fait bâtir une partie de l’église du couvent des Cordelières de Lourcine. Elle se retira à proximité à la fin de sa vie et se fit enterrer au couvent des Cordeliers de Paris.

1321 - Henry de Lorty II - Curry Rivel - Somerset - Angleterre

1322 - Richard de Goldsburgh - Goldsborough - Yorkshire - Angleterre

1322 - Eluard Saltmarshe, chevalier († 1322) - Howden - Yorkshire - Angleterre
Estimé 1322 - Robert de Bures († septembre 1331) - Acton - Londres - Angleterre

Né en 1255 et mort au début de septembre 1331, il était le fils de Robert de Bures .
Il épousa tout d'abord Alice (nom inconnu) puis Hilary Le Fermer (fille de sir John le Fermer) le 13 décembre 1331. Il n'eut pas de descendance de cette dernière.
Issu de sa première union, ce fut son fils aîné Andrew de Bures (1302 - † 12 avril 1360) qui lui succéda.
Il fut probablement croisé lors de la 9e croisade (1370).

1322 - Humphrey de Bohun, comte de Hereford († 16 mars 1322) - Cathédrale d'Exeter - Devon - Angleterre

Humphrey de Bohun (4e comte de Hereford). Humphrey (VII) de Bohun (1276 - † 16 mars 1322) est un baron anglais, comte de Hereford et comte d'Essex de 1298 à sa mort. Il est également Lord Grand Connétable sous les règnes d'Édouard Ier et d'Édouard II.
Humphrey (VII) est le fils d'Humphrey (VI) et de Maud de Fiennes. Il hérite des titres et des terres de son père à sa mort, le 31 décembre 1298. En 1302, il épouse Élisabeth de Rhuddlan, fille du roi Édouard Ier.
Il participe à la première guerre d'indépendance de l'Écosse, et fait partie des vaincus de Bannockburn (1314). Le roi Édouard II doit payer une rançon importante aux Écossais pour obtenir la libération de son beau-frère.
Humphrey de Bohun s'oppose à l'influence des deux Hugues le Despenser (le Jeune et l'Aîné) sur le roi, et il entre en rébellion ouverte contre lui en 1321 aux côtés de Thomas de Lancastre et de Roger Mortimer. Les insurgés sont vaincus à Boroughbridge, le 16 mars 1322, et le comte de Hereford reste sur le champ de bataille.
Six des enfants d'Humphrey de Bohun et Élisabeth de Rhuddlan atteignent l'âge adulte : Aliénor (1304 - † 1363), épouse en 1327 James Butler, puis en 1343 Thomas Dagworth  ; Jean (vers 1307 - † 1336)  ; Humphrey (vers 1309 - † 1361)  ; Marguerite (1311 - † 1391) qui épouse en 1325 Hugues de Courtenay ; Guillaume (vers 1310 - † 1360) ; Édouard (vers 1310 - † 1334).

1322 - John de Lisours - († 1322) - Norwell - Nottinghamshire - Angleterre
Né vers 1279, il fut le seigneur d'un manoir à proximité de Willoughby.
Il est cité dans les sources comme « chevalier d'un certain rang ». Il fut nommé en 1316 un des commisioners of array pour le comté
1322 - John de Thornhill († 18 mai 1322) - Thornhill - Yorkshire - Angleterre
Né en 1268. Il est le fils de Richard de Thornhill et de Margaret de Thornhill.
Il épousa Beatrice Talboner dont il eut Brian et Agnes de Thornhill.
1322 - Joan ou Ellen de Huntercombe, épouse de Robert de Hilton - Église St Lawrence - Fulstow - Lincolnshire - Angleterre

1323 - William Fitzralph († 1323) - Pebmarsh - Essex - Angleterre

La famille Fitzralph possédait une renommée considérable aux XIIIe et XIVe siècles, tenant de grands domaines dans l'Essex et le Suffolk.
William Fitzralph est particulièrement connu pour avoir combattu lors de nombreuses expéditions contre les Écossais
pendant les guerres d'indépendance écossaises et notamment à la bataille de Bannockburn.
Il y survécut et mourut en 1323.
1324 - Aymar Ier de Valence, comte de Pembroke († 24 juin 1324) - Abbaye de Westminster - Westminster - Comté de Londres - Angleterre

Né en 1270. Il est le fils de Guillaume de Valence, comte de Pembroke et de Wexford et de Jeanne de Munchensi (ou Joan de Munchensy, héritière de Pembroke).
Il est par son père le cousin germain d'Edouard Ier.
Aymar Ier de Lusignan, dit de Valence, dit Pembroke (vers 1270 - † 1324), enterré dans l'abbaye de Westminster fut comte de Pembroke et de Wexford, seigneur de Valence, Rancon et Saint-Gemme. Il ne fut officiellement reconnu comte de Pembroke et de Wexford qu'à la mort de sa mère en 1307.
À son époque, Aymar de Valence fut l'un des hommes les plus riches et puissants de Grande-Bretagne. Outre le Pembrokeshire au Pays de Galles, ses possessions s'étendaient en Angleterre du Gloucestershire à l'est du pays (Norfolk, Suffolk), en Irlande (Wexford), et en France avec des possessions dans le Poitou et vers Calais. Il accompagna Édouard Ier d'Angleterre dans la guerre en Flandre en 1297, il fut chef militaire en Écosse et affronta à ce titre Robert Bruce (contre qui il connut une importante victoire en 1306, mais fut défait l'année suivante).
En 1307, à la mort de Guy de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, il essaya de s'attribuer ces fiefs, en tant que plus proche héritier mâle, mais Yolande de Lusignan, sœur de Guy, les vendit au roi de France Philippe le Bel.
En 1307, le roi Édouard II d'Angleterre succède à son père. L'arrogance de son favori Pierre Gaveston et son influence sur le roi font qu'en 1311, les pouvoirs du roi sont limités, et Pierre Gaveston exilé (les « Ordonnances »). Mais celui-ci revient en Angleterre l'année suivante. Aymar de Valence, modéré parmi les rebelles, est chargé de le garder prisonnier, avec le comte de Surrey. Cependant, Thomas de Lancastre aidé des comtes de Warwick, Hereford et d'Arundel s'emparent de Pierre Gaveston et le tuent. C'est un déshonneur pour Aymar de Valence, qui avait donné sa parole de le conserver vivant.
À la suite de cet épisode, Aymar Ier de Valence se rapproche d'Édouard II. Il est nommé lieutenant en Écosse en 1314. À la bataille de Bannockburn, il aide le roi à sortir sain et sauf des combats.
En 1317, revenant d'une ambassade à Rome, il est fait prisonnier en Allemagne par Jean de Lamouilly. Les dix mille livres qu'il doit donner donner en rançon rendront la fin de sa vie difficile.
D'autant que dans les mêmes années, Thomas de Lancastre est devenu de plus en plus influent, et s'oppose au roi, bien qu'il soit aussi impopulaire que lui. Aymar de Valence empêche une guerre entre eux en faisant signer le traité de Leake en 1318.
Mais le nouveau favori d'Édouard II, Hugues le Despenser provoque les mêmes tensions que Pierre Gaveston. Malgré les efforts du comte de Pembroke, la guerre civile éclate en 1321, qui se conclura l'année suivante par la défaite de Thomas de Lancastre à la bataille de Boroughbridge, et par son exécution.
Aymar de Valence achève son existence dans de grandes difficultés financières, et écarté de la cour par le désormais tout-puissant Hugues le Despenser. Il meurt en Picardie, le 24 juin 1324.
Aymar de Valence se maria une première fois avec Béatrice, dite Jeanne de Clermont-Nesle († 1320), fille de Raoul Ier comte de Clermont-Nesle et connétable de France.
Il se remaria en 1321 à Marie de Saint-Pol, fille de Guy de Châtillon, comte de Saint-Pol. Elle est connue pour avoir fondé le Pembroke College de l'Université de Cambridge.
Il meurt sans postérité (hormis un bâtard, Henri).
Le comté de Pembroke se transmit, par les femmes, à Laurent (Lawrence), descendant d'Isabelle de Valence (fille ou petite-fille de Guillaume de Valence). Le comté est à nouveau créé, c'est-à-dire que Laurent fut considéré premier comte de Pembroke.

1325 - John de Creke († 1325) - Westley Waterless - Cambridgeshire - Angleterre

Dès le règne de Henry II (1133 - † 1189), la famille de Creke avait des possessions dans la ville de Westley Waterless.
John de Creke était le fils de Walter de Creke qui avait acheté pour son fils le manoir de Westley Waterless dans Cambridgeshire à John de Burgh.
      Chevalier, il fut également en 1307, 1311 et 1319 shérif des comtés de Cambridge et de Huntingdon.

1325 - Chevalier anonyme († 1325) - Cathédrale de Newcastle - Tyne and Wear - Angleterre
1325 - Richard de Willoughby († 1325) - Willoughby-on-the-Wolds - Nottinghamshire - Angleterre

Né en 1261, il était le fils de Richard Bugge de Willoughby – le frère cadet de Ralph Bugge – et père de Sir Richard de Willoughby (1290 - † 1362).
Il fut juge en chef des plaids communs irlandais de 1323 jusqu'à sa mort en 1325 et joua un rôle important dans le comté de Nottinghamshire.

1325 - Lady de Willoughby - Willoughby-on-the-Wolds - Nottinghamshire - Angleterre
1325 - Stephen Alard († 1325) - Winchelsea - Sussex - Angleterre
Au début de mai 1322, le roi Edward II donna lettre de rémission à Robert Batail et à ses associés Stephen et Robert Alard « pour toutes les infractions commises sur terre ou sur mer ». Il semblerait que le dit Batail, les Alards et d'autres hommes de Winchelsea et de Douvres furent de ceux qui commirent des actes de piraterie avec Hugh Despenser. C'est ce qu'atteste en tous cas une inscription sur le brevet de 1323, qui dit qu'ils ont attaqué un navire marchand et « took the ship with the goods in her into the port of Sandwich, and divided the goods and carried them away ».
1325 - Adam de Everingham († 8 mai 1341) - Laxton - Nottinghamshire - Angleterre

Né le 29 août 1279, Adam de Everingham de Laxton et Everingham, dans le Nottinghamshire, en Angleterre, était le fils et l'héritier de Sir Robert de Everingham (1256 - † 1287) et de sa femme Alice De La Hyde.
Il a fut marié deux fois, d'abord à Clarice de La Warre Everingham (1285 - † 1321) et ensuite à Margaret de Ledes de Everingham (1280 - † 1332), veuve de sir John de Eville.
Sir Adam de Everingham eut 5 fils connus : Adam, son aîné et héritier (1307 - † 1387) ; Robert ; Edmund ; Alexandre ; et Nicolas.

1325 - Chevalier anonyme - Sandwich - Kent - Angleterre
1325 - Walter de Teyes († 1325) - Nunnington - Yorkshire - Angleterre
Seigneur du manoir de Stonegrave (Yorkshire).
1325 - Isabella Bardolph - Église St Thomas a Becket - Warblington - Hampshire - Angleterre

1326 - Maurice Berkeley († 31 mai 1326) - Cathédrale de Bristol - Gloucestershire /Somerset - Angleterre

2e baron de Berkeley, né en avril 1271 au château de Berkeley, il était pair du royaume. Il se révolta contre le roi Edouard II et les Despensers, ses favoris.
Il était le fils aîné et héritier de Thomas de Berkeley, le 1er baron du nom (1245 - † 1321), par sa femme Joan de Ferrers (1255 - † 1309), une fille de William De Ferrers, 5e comte de Derby.
Il fut impliqué dans les guerres écossaises de 1295 à 1318. Il fut gouverneur de Gloucester en 1312, gouverneur de Berwick-on-Tweed en 1314 qu'il perdit face aux Écossais en 1317, intendant du duché d'Aquitaine en 1319 et justicier de Galles du sud en 1316.
Il rejoignit Thomas, 2e comte de Lancaster, dans sa rébellion contre son cousin le roi Edouard II et les Despensers.
Il fut marié deux fois, d'abord en 1289 avec Eva la Zouche, puis, vers 1316, avec Isabella de Clare, fille de Gilbert de Clare, 6e comte de Hertford.
Il fut emprisonné par le Despenser dans le château de Wallingford (Berkshire à l'époque, désormais l'Oxfordshire), où il mourut le 31 mai 1326.

1326 - Clémence de Hongrie (1293 - † 12 octobre 1328) - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France

Clémence de Hongrie, reine de France et reine consort de Navarre, fut la fille de Charles-Martel d'Anjou, roi titulaire de Hongrie, et de Clémence de Habsbourg, fille de l’empereur Rodolphe Ier. Surnommée Clémence l'orpheline, car ses parents sont morts de la peste alors qu'elle avait deux ans, elle est élevée par sa grand-mère Marie de Hongrie, fille du roi Étienne V de Hongrie.
Elle était la nièce du comte Charles de Valois, époux de Marguerite d'Anjou-Sicile, sœur de son père.
Alors que son épouse Marguerite de Bourgogne était toujours enfermée dans sa prison de Château-Gaillard pour adultère, le roi de France, Louis  X le Hutin, se mit à la recherche d’une nouvelle épouse. Hugues de Bouville, grand chambellan de Philippe  IV, se chargea d'aller la chercher à Naples, à la cour de Robert Ier de Naples, oncle de Clémence de Hongrie.
Le 19 août 1315, elle épousa le roi Louis X de France, et fut couronnée avec lui à Reims, le 24 du même mois.
Veuve en juin 1316, elle mit au monde en novembre 1316 un fils, Jean  Ier le Posthume, qui ne vécut que cinq jours. Après le décès de son époux et la perte de son enfant, ses facultés mentales furent atteintes ; elle devint prodigue, dilapida la fortune accordée par Louis X (particulièrement des demeures royales), s'endetta très rapidement, au point d'être rappelée à l'ordre par le pape Jean XXII.
Clémence quitta la cour pour Avignon, puis en 1318 elle entra au couvent des dominicaines d'Aix-en-Provence. Quelques années plus tard, elle rentra à Paris où elle mourut. Elle fut inhumée le 15 octobre au couvent des Jacobins et son cœur fut enterré au couvent des dominicaines.

1327 - Philip de la Beche († 1327) - Aldworth - Berkshire - Angleterre

Sir Philip De La Beche, deuxième fils de Sir Philip et de Lady Joan. Il était chevalier du Comté (Berkshire) et membre du Parlement.
Il fut incarcéré dans le château de Scarborough en 1322, jusqu'à ce que le roi Edouard III le gracie cinq ans plus tard.
Il fut par la suite shérif du Berkshire et de l'Oxfordshire en 1332-1333. Il mourut en 1327.
1327 - Robert Ryther († 1327) - Ryther - Yorshire du Nord - Angleterre

Né en 1291, Robert était le fils de sir William Ryther et de Lucy de Ros.
Il a épousé Maud, dont la parenté est inconnue et qui chercha à faire valoir, à la mort de Robert Ryther, ses droits concernant le manoir de Hornington.
De cette union naquirent : William Ryther, né en juin 1315 ; Robert Ryther (1316 - † octobre 1363).
Veuve, Maud se remaria avec William de Clapham.

1327 - Lady Maud Ryther - Ryther - Yorshire du Nord - Angleterre
1327 - John II d'Abernon († 1327) - Stoke D'Abernon - Surrey - Angleterre
Les d'Abernon sont arrivés en Angleterre comme chevaliers serviteurs de la famille Clare qui est venue en Angleterre au service de Guillaume le Conquérant. En conséquence, les Clares ont reçu des terres dans le Surrey et le Sussex. Ils ont donné des manoirs aux d'Abernon, y compris des manoirs à Molesey et à Albury. Plus tard, ils leur ont donné Stoke qui a ensuite été rebaptisé Stoke d'Abernon.
Il y a trois générations de Sir John dans le chœur, l'aîné 1277, son fils 1327 et petit-fils 1350.
Il s'agit ici de Sir John, le plus jeune, décédé en 1327. L'inscription est en grande partie perdue, mais ce qui reste se lit "ici g ... eit merci".
Il était député et shérif de Surrey et Sussex.
1327 - John de Meriet († 1327) - Combe Florey - Somerset - Angleterre
1327 - Robert de Shurland († 1327) - Abbaye de Minster - Minster-in-Thanet - Kent - Angleterre

Un curieux conte entoure Robert de Shurland.
Selon cette légende, il aurait tué un moine et résolu de demander au roi son pardon. Il se rendit à l'endroit où le navire du roi était ancré, au large de l'île de Sheppey, et obtint le fameux pardon. Mais en revenant, il rencontra une sorcière qui lui déclara que le cheval de Shurland, Dauphin Gris, qui l'avait porté si bravement jusqu'au navire, serait cause de sa perte. Robert, pour conjurer le sort, tua immédiatement le cheval et lui coupa la tête. Un an plus tard, en 1327, tandis qu'il marchait sur le rivage, un morceau de l'os du cheval lui perça le pied. Cette blessure s'infecta et il en mourut.
Sir Robert de Shurland possédait le manoir d'Ufton dans la paroisse de Tunstall, Kent, sous le règne d' Edouard Ier. Après avoir combattu en Ecosse, au siège de Carlaverock, où il fut nommé chevalier, il obtint en 1300 une charte de chasse libre pour son manoir d'Ufton.
Il ne laissa qu'une héritière, Margery, qui épousa William, fils d'Alexander Cheyne de Patrixborne, Kent. Le manoir de Shurland demeura en possession de la famille Cheyne jusqu'au XVIe siècle, époque où il fut vendu par Sir Henry Cheyne.

1327 - Jean Ier de France († 1316) - Roi de France posthume, fils de Louis X de France et de Clémence de Hongrie
Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France

Jean Ier, dit « le Posthume », roi de France et roi de Navarre, est le fils posthume de Louis X le Hutin et de Clémence de Hongrie. Né dans la nuit du 14 au 15 novembre 1316, il ne vécut que cinq jours. Il est enterré dans la basilique de Saint-Denis. Le comte de Poitiers, alors régent, fut proclamé roi de France sous le nom de Philippe V.
Cette mort prématurée amena le premier problème de succession de la dynastie capétienne.
Quand Louis X le Hutin, son père, mourut sans fils pour lui succéder, c'était la première fois depuis Hugues Capet que la succession de père en fils des rois de France était interrompue. On décida alors d'attendre que la reine Clémence, qui était enceinte, mette son enfant au monde. Et pour l'heure, le frère du roi, Philippe, fut chargé de la régence du royaume contre son oncle Charles de Valois. La naissance d'un enfant mâle était donc très attendue pour donner à la France son roi.
Le problème de succession demeura quand le nourrisson, proclamé roi de France sous le nom de Jean Ier, mourut cinq jours après sa naissance, sort qui fit de lui « le seul roi de France à avoir régné de sa naissance à sa mort ». Son oncle, après l'avoir fait reconnaître roi au cours de la cérémonie d'enterrement à Saint-Denis, monta sur le trône, aux dépens de sa nièce de cinq ans Jeanne, fille de Louis le Hutin et de Marguerite de Bourgogne.
Diverses légendes circulèrent sur cet enfant royal. Elles furent notamment reprises par Maurice Druon dans les tomes 4 à 6 de sa série Les Rois maudits et par Gilbert Bordes dans La Peste noire. Tout d'abord, la rumeur voulut que son oncle Philippe V ou la belle-mère de ce dernier Mahaut d'Artois, l'ait fait empoisonner.
Ensuite, une histoire étrange survenue quelques dizaines d'années plus tard vint lancer la rumeur que le petit roi Jean n'était pas mort. Pendant la captivité de Jean II (1356-1360), un homme du nom de Giannino Baglioni prétendit être Jean Ier et donc l'héritier de la couronne. Il essaya de faire valoir ses droits, mais fut fait prisonnier en Provence. Cet homme mourut en captivité en 1362. Une étude historique publiée en Italie en 2005 et consacrée à ce sujet, fait le point sur ce fait. Selon l'auteur de l'ouvrage, c'est Cola di Rienzo ou bien Giannino lui-même, qui fit fabriquer les faux censés attester que Giannino Baglioni était Jean Ier le Posthume. Peu après leur rencontre en 1354, Cola di Rienzo fut assassiné, et Giannino attendit deux ans avant de faire état de ses prétentions. Il se rendit à la cour de Hongrie où le roi Louis Ier de Hongrie, neveu de Clémence de Hongrie, le reconnut comme le fils de Louis X et de Clémence ce qui, d'ailleurs, ne lui servit en rien. En 1360, Giannino se rendit à Avignon, mais le pape Innocent VI refusa de le recevoir. Après plusieurs tentatives pour se faire reconnaître, il fut arrêté et emprisonné à Naples, où il mourut en 1362. En revanche, Maurice Druon dans Les Rois Maudits, en construisant son récit autour d'un parchemin du XIVe siècle, retrouvé à Aix-en Provence en 1842, dont le texte avait été publié par Jean-Louis Nicolas Monmerqué un peu plus tard, en 1844, et qui a mystérieusement disparu aussitôt après la publication, soutient l'hypothèse qui voudrait que Jean Ier fut sauvé et élevé en Italie sous le nom de Giannino Baglioni. Un roman historique « Le Roi de paille » – écrit par l'un des membres de la Grant Compaigne – relate également ces tragiques événements.

1327 - Philippe IV le Bel (1268 - † 29 novembre 1314) - Roi de France (1285-1314) - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France
Philippe IV (né à Fontainebleau en avril/juin 1268, mort à Fontainebleau le 29 novembre 1314), est le fils aîné de Philippe III le Hardi et de sa première épouse Isabelle d'Aragon. Il fut roi de France de 1285 à 1314 à l’âge de dix-sept ans.
Sous son règne, le royaume de France atteignit l'apogée de sa puissance médiévale. Avec entre seize et vingt millions d'habitants, c'était l'État le plus peuplé de la Chrétienté. Il connaît une grande prospérité économique, le pouvoir royal accomplit de nombreux progrès, si bien qu'on voit dans Philippe IV, entouré de ses « légistes », le premier souverain « moderne » d'un État puissant et centralisé.
Philippe IV eut des difficultés à reprendre la maîtrise des finances de son royaume et à mettre fin aux mutations monétaires. Pour cela, il a été conduit à abattre l'ordre du Temple qui était devenu une puissance financière internationale, expulser les Juifs, procéder à une dévaluation en rétablissant une monnaie d'or qui restera ferme pendant plus d'un siècle.
Plusieurs affaires marquent le règne de Philippe IV. Le procès de l’évêque de Troyes, Guichard, accusé d'avoir tué la reine par sorcellerie, le procès de l'évêque de Pamiers, Bernard Saisset, qui ne fit qu'aggraver les démêlés du roi avec le Saint-Siège, ou encore l'emprisonnement des brus du roi et l'exécution de leurs amants, mais surtout le célèbre procès des Templiers
Surnommé par ses ennemis tout comme par ses admirateurs le « roi de marbre » ou « roi de fer », il se démarque par sa personnalité rigide et sévère. L'un de ses plus farouches opposants, l'évêque de Pamiers Bernard Saisset, dit d'ailleurs de lui : « Ce n'est ni un homme ni une bête. C'est une statue. » Philippe le Bel fut un roi qui souleva au cours de son règne beaucoup de polémiques, le pape Boniface VIII le traitant par exemple de « faux-monnayeur ».
Sous le règne de Philippe IV, les traditions féodales sont abandonnées pour mettre en place une administration moderne. Mais la centralisation monarchique mécontente les grands seigneurs et les nouveaux impôts dressent les bourgeois contre le pouvoir royal.
À l'aide de juristes, notamment de son fidèle collaborateur Guillaume de Nogaret, Philippe IV transforme un État encore féodal en une monarchie moderne où la volonté du roi s'impose à tous (où par exemple la justice royale prévaut), et un impôt national est prélevé sur tout le royaume de France.
Son règne est particulièrement agité sur le plan monétaire. Le roi et ses conseillers multiplient les émissions de nouvelles monnaies. Aux dévaluations succèdent les réévaluations, qui donnent un sentiment d'incohérence de la politique royale. Ces mutations monétaires aboutissent à un mécontentement général dans le royaume. Entre 1306 et sa mort, le roi fait face à des émeutes populaires mais aussi à des ligues nobiliaires qui exigent, entre autres, le retour à la bonne monnaie.
Dans la pratique, le roi ne contrôle pas tous les paramètres de la politique monétaire. Les assemblées de prélats et de barons, convoquées périodiquement au début du XIVe siècle pour donner leur avis sur la question monétaire, réclament toutes le retour à la bonne monnaie de Saint Louis, quelque peu idéalisée. Il est vrai que la politique monétaire de Philippe le Bel est très instable. Le système monétaire a été bouleversé de fond en comble. Cette situation, qui n'avait pas de précédent historique, contraste fortement avec les pratiques monétaires de ses prédécesseurs, Saint Louis et Philippe le Hardi, dont les monnayages sont alors considérés comme des modèles de stabilité. Pour l'opinion publique, le résultat des mutations est facile à comprendre : bien que le roi agisse selon son bon droit, toute transformation de la monnaie est assimilée à un abus déloyal, voire à une falsification pure et simple.
Par ailleurs, le règne de Philippe le Bel se traduit par une période de changements majeurs. L'innovation la plus remarquable de cette période est sans doute l'apparition durable d'émissions de monnaies d'or. Le retour à un vrai bimétallisme s'est accompagné de sévères crises monétaires, attisées par la spéculation internationale, la concurrence des monnaies seigneuriales et les incohérences du système monétaire. La carence en métaux précieux provoque une forte dévaluation de la monnaie de compte, qui se traduit dans la pratique par de nombreuses émissions de nouvelles monnaies. L'inflation, provoquée par ces mutations, mécontente la noblesse, les bourgeois des bonnes villes et l'Église qui voient leurs revenus diminuer considérablement. Des réévaluations des pièces d'argent et de billon sont tentées mais leur résultat est plus que mitigé : des émeutes populaires éclatent, et surtout, l'argent finit par ne plus être monnayé, car son prix d'achat est fixé trop bas. Le roi, après avoir tenté en vain de stabiliser sa monnaie, se trouve dans une position politique difficile. À la fin de son règne, il doit affronter la fronde d'une partie de ses sujets.
Pour assainir les finances et acheter le Quercy aux Anglais contre une rente de 3 000 livres, il s'attaque à ceux qui ont de l'argent, y compris aux religieux de l'Église catholique, aux Lombards, aux Juifs (« Don de joyeux avènement » en 1285) et aux Templiers.
Philippe IV s’entoure de légistes, des conseillers compétents qui jouent un rôle décisif dans sa politique. Les légistes appartiennent pour la plupart, au début, à la petite noblesse puis, à la bourgeoisie ou à la noblesse de robe.
Philippe IV a aussi créé l’embryon des états généraux, en ordonnant la tenue d’assemblées formées de représentants des trois ordres : le clergé, la noblesse et la bourgeoisie (à cette époque on ne parle pas de tiers état). Ces assemblées étaient très peu réunies, seulement lors de crises et n’avaient pas beaucoup de pouvoir, leur rôle n’étant que d’approuver les propositions du roi et de ses conseillers.
Sous le règne de Philippe IV, la France abandonna ses traditions féodales pour devenir un État avec une administration moderne. Mais la centralisation monarchique mécontenta les grands seigneurs, les nouveaux impôts dressèrent les bourgeois contre le pouvoir, et les paysans, accablés de taxes diverses, se révoltèrent.
La bataille de Courtrai, en 1302, est une lourde défaite de l'armée de Philippe le Bel en Flandre, mais qui est lavée par la victoire de Mons-en-Pévèle en 1304.
Lorsque le comte de Flandre, Gui de Dampierre, allié au roi Édouard Ier d'Angleterre, rompit son hommage de vassal au roi de France en 1297, Philippe IV mobilisa 60 000 hommes pour envahir son comté. Cette affaire pousse aussi le roi à développer le premier arsenal de marine aux Clos des galées (ébauche de ce qui deviendra Le Havre) et à se doter d'une flotte de guerre pour combattre le roi d'Angleterre puis les Flamands révoltés. Philippe IV subit d’abord deux échecs avant d'être victorieux des Flamands.
Le règne de Philippe IV le Bel est marqué par ses différends avec le pape Boniface VIII, dont le point central est le droit que s'attribue le roi de France d'imposer les biens de l'Église situés dans son royaume, la France. Ce que va contester le Pape, soucieux de conserver la force du principe de pré-éminence du pape sur les rois, du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel.
Le 4 novembre 1314, c'est lors d'une partie de chasse en forêt de Pont-Sainte-Maxence (forêt d'Halatte) qu'il fait une chute de cheval « éprouvant un saisissement subit, avec impossibilité de prononcer une parole » dont on le relève avec une blessure à la jambe. Transporté en bateau à Poissy, puis porté en litière à Fontainebleau, il y meurt quelques semaines plus tard, le 29 novembre 1314.
Son cœur et ses entrailles furent déposés séparément à l'église du prieuré de Poissy, le cœur dans une urne retrouvée le 28 juillet 1687 lors de travaux dans un des caveaux. Son corps sera inhumé dans la basilique de Saint-Denis. Sa sépulture, comme celles des autres princes et dignitaires reposant en ce lieu, sera profanée par les révolutionnaires en octobre 1793.
1327 - Louis X le Hutin (1289 - † 5 juin 1316) - Roi de France (1314-1316) et de Navarre (1305-1316) - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France
Louis X, dit « le Hutin » est né le 4 octobre 1289 à Paris et mort le 5 juin 1316 à Vincennes. il est roi de Navarre de 1305 à 1316 (sous le nom de Louis Ier) et roi de France de 1314 à 1316 (sous le nom de Louis X).
Fils du roi de France, Philippe IV le Bel, et de la reine de Navarre, Jeanne Ire, Louis X ne laisse pas de descendance au trône de France ; son seul fils, Jean Ier le Posthume, né après sa mort, ne vécut que quelques jours.
En 1305, Louis X hérite de la couronne de Navarre au décès de sa mère, Jeanne de Champagne, reine de Navarre. Le royaume est administré localement par un gouverneur nommé par les souverains français. Philippe IV le Bel qui maintient ses fils sous sa dépendance et son strict contrôle selon les habitudes héritées de Philippe Auguste, ne l'autorise à se rendre en Navarre qu'en 1307 pour s'y faire couronner par l'assemblée des nobles, les Cortes. Louis X se rend en Navarre avec son épouse Marguerite de Bourgogne et une forte délégation de nobles français. Ils sont couronnés à Pampelune, le 1er octobre 1307, roi et reine de Navarre.
Bien que Louis X n'ait régné que deux courtes années, on peut tout de même noter certains éléments de sa politique. Succédant à Philippe le Bel, de 1314 à 1316, il doit faire face aux révoltes suscitées par la politique de son prédécesseur et menées par les barons qu'il calme par des concessions.
Une ordonnance de Louis X, du 2 juillet 1315, « portant affranchisement des serfs du domaine du roi, moyennant finance », pose le principe que « selon le droit de nature, chacun doit naistre franc », et donc, « nous considerants que nostre royaume est dit, et nommé le royaume des francs, et voullants que la chose en verité soit accordant au nom », dispose que par tout le royaume « telles servitudes soient ramenées à franchise », c'est-à-dire peuvent toujours être rachetées, contre juste dédommagement des ayant droit.
Isolé dans un conseil étroit, Louis X doit rechercher l'appui de ses frères Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. Les trois frères, dont la descendance est douteuse depuis l'affaire de la tour de Nesle, n'ont pas d'héritier mâle. Leurs épouses sont en prison. Le comte de Valois est tout puissant et il a trois fils dont l'aîné est le futur Philippe VI ; il est un de ceux qui mènent la révolte des seigneurs.
Louis X s'allie à son frère Philippe de Poitiers en échange de l'héritage du comté de Bourgogne. Philippe IV a acheté les droits de la Comté Franche à Othon IV de Bourgogne en échange d'une alliance matrimoniale. Les deux filles d'Othon IV de Bourgogne épousent respectivement Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. En acceptant de perdre ses droits de succession sur le comté de Bourgogne, l'aînée d'Othon, Jeanne II de Bourgogne, en conserve la jouissance et le titre, tandis que sa cadette Blanche de Bourgogne reçoit en dot 20 000 marcs d'argent. Selon le testament de Philippe IV le comté doit revenir à la couronne si Philippe de Poitiers et Jeanne de Bourgogne n'ont pas de fils. Philippe de Poitiers monnaye son appui en exigeant que son épouse Jeanne puisse léguer le comté de Bourgogne à sa fille aînée, en plus de l'Artois qui lui vient de sa mère Mahaut d'Artois. Cet accord, par lequel Louis X paye la stabilité de son début de règne, amenera sous le règne de Louis XI, la difficile succession de la Bourgogne et de l'Artois, réunies entre les mains des Habsbourg par mariage, et sous Louis XIV la guerre de Dévolution de l'Artois et de la Franche-Comté.
Ne pouvant briser la résistance des nobles, Louis X choisit de négocier. Avec habileté, il met les abus sur le compte des officiers royaux et joue sur les particularismes locaux. Il octroie ainsi une série de chartes provinciales durant l'année 1315 qui ont pour fonction de répondre aux attentes de la population. Les baillis et sergents royaux intervenant dans tout le comté d'Amiens ainsi que celui de Vermandois, au mépris des droits du comte, ont interdiction sur ordonnance de Louis X d'exercer leurs prises, ajournements et autres faits de justice. Il répond donc aux attentes des ligues nobiliaires en garantissant leurs privilèges, leurs droits de haute justice et y compris celui de port d’armes à travers ces chartes provinciales destinées à satisfaire les différentes requêtes nobiliaires dans les différentes provinces du royaume. Ces ordonnances qui redonnent un certain pouvoir aux nobles et à l'aristocratie ainsi que les droits et prérogatives qu'ils ont perdu sous Philippe IV le Bel contribuent à affaiblir le pouvoir royal au détriment de l'idée d'unité souveraine qu'ont menée ses prédécesseurs.
La fronde menée par les nobles est soutenue par le peuple oppressé par les taxes et impôts et par les ligues nobiliaires. Elle fait de nombreuses victimes, notamment Enguerrand de Marigny qui est pendu, Pierre de Latilly ou encore Raoul de Presles qui sont torturés. Louis X renonce à les défendre, tant la parole du roi est devenue inaudible. La monarchie subit un véritable recul pendant ces deux années de règne, surtout dans le domaine fiscal. Le roi ne peut plus lever d'impôts indirects puisque la noblesse veut battre sa monnaie. Les provinces restent fidèles à la couronne, mais rebelles à de nouveaux impôts.
Louis X doit faire face à un conflit avec les Flamands, pour lequel il promulgue l'édit du 3 juillet 1315 qui tourne au fiasco. L'expédition, montée grâce au rappel des Lombards, s'enlise dans la Lys en crue. Louis X doit rebrousser chemin piteusement. C'est au retour qu'il épouse Clémence de Hongrie à Troyes le 19 août 1315.
Louis X est pris de malaise après une partie de jeu de paume à Vincennes. Il a bu un vin glacé alors qu'il était échauffé. Pris de remords de n'être pas intervenu, il fait dédommager les enfants d'Enguerrand de Marigny qu'il n'a pas pu sauver et fait rendre à Raoul de Presles les biens dont il a été spolié.
Louis X eut deux enfants.
En 1305, il épouse en premières noces Marguerite de Bourgogne, capétienne comme lui, fille de Robert II, duc de Bourgogne, et d'Agnès de France. Convaincue d'adultère avec la complicité de ses belles-sœurs (scandale de la Tour de Nesle), Marguerite est condamnée à l'enfermement à Château-Gaillard et la rumeur voudrait qu'elle y ait été étouffée (ou étranglée) à l'instigation de son royal époux. De cette union est issue la future Jeanne II, reine de Navarre de 1328 à 1349.
Le 19 août 1315, Louis X épouse en secondes noces Clémence de Hongrie, elle aussi capétienne, fille de Charles d'Anjou, dit Charles-Martel de Hongrie, roi titulaire de Hongrie, et de Clémence de Habsbourg. De cette union est issu un unique enfant, posthume de plusieurs mois, qui ne vécut que quelques jours, Jean Ier le Posthume, roi de France et de Navarre.
La question d'une éventuelle illégitimité de la princesse Jeanne, issue de la première union, à la succession au trône de France se pose à la noblesse française. En effet, l'absence d'héritier mâle direct ne s'est encore jamais produite. C'est ce que l'on a appelé le miracle capétien. La succession à la couronne française, préalablement élective, s'était faite peu à peu par l'usage. La noblesse française préfère selon le principe de la masculinité qui régissait les fiefs offrir le trône au frère de Louis X, Philippe V le Long, qui est déjà régent depuis la mort de Louis X.
1327 - John d'Abernon III († 1327) - Église Sainte-Marie - Stoke d'Abernon - Surrey - Angleterre

Chevalier, né vers 1265 à Cobham, il est le fils de John d'Abernon de Stoke et de Dame Hedley.
Il fut shérif du Comté de Surrey.

1327 - Alyne de Creke - Westley Waterless - Cambridgeshire - Angleterre
1327 - Lady de Meriet - Combe Florey - Somerset - Angleterre
1327 - Joanna de Bohun († 1327) - Cathédrale de Hereford - Herefordshire - Angleterre

Comtesse de Hereford et dame de Kilpeck. Elle fut bienfaitrice de la cathédrale de Hereford.

1327 - Phelice de Vere - St Athan - Pays de Galles
Fille de Robert de Vere (1257 - † 1331) et de Margaret de Mortimer de Vere († 1297),
elle fut l'épouse de William de Berkerolles († 1327) dont elle eut Roger de Berkerolles († 1351)

1328 - John de la Beche († 1328) - Aldworth - Berkshire - Angleterre

John de la Beche, chevalier, était le fils aîné de Philip de la Beche and de Lady Joan de la Beche, née de la Zouche. Il épousa Lady Isabella de la Beche, née de Elmridge.
En 1316 il fut gardien du château de Winchester. En 1322 le roi Edward II le fit emprisonner à la Tour de Londres. Il fut élargi par le roi Edward III en 1327.
1328 - Otto I of Hesse († 17 janvier 1328) - Marburg - Hesse - Allemagne
Otto I de Hesse (vers 1272-17 † janvier 1328) fut Landgrave de Hesse de 1308 jusqu'à sa mort.
Otto est né à Marburg , fils de Henry I, Landgrave de Hesse et de sa première épouse Adelheid de Brunswick-Lunenburg. Après la mort de son père en 1308, il a hérité de la Haute-Hesse, la « Terre sur la Lahn », qui comprenait Marburg, Giessen, Grünberg et Alsfeld. Après la mort de son demi-frère Jean en 1311, il devint également landgrave de Basse-Hesse. Celle-ci comprenait la région située au-dessous de Fulda, Eder, Schwalm, Werra et la partie supérieure du Weser avec la résidence de Kassel ainsi que les villes de Homberg (Efze), Melsungen et Rotenburg an der Fulda.
Après qu’il eut hérité de la Landgravie entière, il résida alternativement à Kassel et Marburg. Otto eut un long conflit avec l' archevêque de Mayence, Matthias von Bucheck. En 1324 Mayence remporta une bataille dans le Lahnberg avec l'aide des troupes d' Amöneburg. En 1327, Mayence s'empara de Giessen avec l'aide des troupes de l'électorat de Trèves, mais les citoyens de la ville permirent à Otto de reprendre rapidement le contrôle. C'est seulement après la victoire d'Otto à Wetzlar et grace à la médiation du roi Jean de Luxembourg en 1328 que la conciliation fut rendue possible.
1328 (environ) - Jeanne d'Évreux († 4 mars 1371) - Fille de Louis d'Évreux et de Marguerite d'Artois - Basilique Saint-Denis - Saint-Denis - Île de France - France
Jeanne d'Évreux, née vers 1310 et morte le 4 mars 1371 à Brie-Comte-Robert, fut reine de France et de Navarre de 1324 à 1328 par son mariage avec le roi Charles IV le Bel.
Elle est la fille de Louis, comte d'Évreux et de Marguerite d'Artois, et la petite-fille du roi Philippe III et de Marie de Brabant.
Étant la cousine germaine du roi, elle bénéficie de la permission du pape Jean XXII qui délivre la dispense nécessaire à Charles IV, deux fois veuf auparavant, pour qu'elle puisse devenir, le 13 juillet 1324, sa troisième épouse. Elle est couronnée le 11 mai 1326 à la Sainte-Chapelle. Elle fut dame de Brie-Comte-Robert, où elle décèda dans son château en 1371. Comme son royal époux, son corps fut enterré à Saint-Denis, son cœur dans l'église des Cordeliers de Paris, et ses entrailles à l'abbaye de Maubuisson.
Elle mit d'abord au monde, en 1325, une fille, Jeanne. L'année suivante, elle accoucha d'une deuxième fille, Marie puis elle donnera finalement naissance, le 1er avril 1328, à une troisième fille, Blanche, née posthume ; ce qui mettra fin à la dynastie des capétiens directs au profit des Valois, en vertu de la loi salique (son époux Charles étant décédé deux mois auparavant).
1328 - Stephen de Haccombe († 1304) - Église Saint-Blaise - Haccombe - Devon - Angleterre

Né en 1258, fils de Jordan de Haccombe et de Cecily de Haccombe, il épousa Joan De Cheverston dont il eut Jordan FitzStephen de Haccombe.

1329 - John Bourchier (†1329) - Halstead - Essex - Angleterre

John de Bourchier était un juge anglais des Common Pleas et l'ancêtre le plus ancien de cette famille pour lequel on dispose de détails substantiels. Cette prolifique famille Bourchier, dans ses diverses branches eut les titres de Barons Bourchier, Comtes d'Eu, Vicomtes Bourchier, Comtes d'Essex, Barons Berners, Barons FitzWarin et Comtes de Bath.
Rien ne prouve que cette famille ait eu son origine en France, elle était peut-être d'origine anglaise ancienne.
Bourchier est d'abord mentionné comme député de Robert de Vere, 6e comte d'Oxford (1257 - † 1331) pour le représenter au parlement convoqué en 1306 pour l'octroi d'une aide à l'occasion de la chevalerie du prince de Galles, le futur roi Edouard II (1307 - †1327).
En 1314-1315 son nom est cité comme étant l'un des juges d'assises pour les comtés de Kent, Surrey et Sussex et aussi sur diverses commissions pour les années 1317, 1319 et 1320. Le 15 mai 1321, il est signalé au parlement à Westminster, apparemment pour la première fois, et le 31 mai 1321 il fut nommé juge des plaidoyers communs.
En 1322, Bourchier présidait le procès de certaines personnes inculpées pour s’être introduites dans les manoirs de Hugh le Despenser (vers 1286 - † 1326), seigneur de Glamorgan, dans le Glamorganshire.
Toujours en 1322, il siégea à une commission spéciale au cours du procès de personnes accusées de complicité dans la fabrication de miracles au voisinage de la potence sur laquelle Henry de Montfort et Henry de Wylyngton furent pendus à Bristol.
En décembre 1326, Bourchier fut convoqué pour la dernière fois au Parlement. Il fut nommé juge des plaidoyers peu de temps après l'accession au trône du roi Édouard III (1327 - † 1377), le brevet étant daté du 24 mars 1326-1327.
Il épousa Hélène de Colchester, fille de Walter de Colchester, par lequel elle avait hérité du domaine de Stanstead, dans la paroisse de Halstead, Essex.
Il mourut peu de temps après l'Ascension 1329.
1329 - John de Bordesden († 1329) - Amotherby - Yorshire du Nord - Angleterre
1329 - William Prouz - Lustleigh - Devon - Angleterre
1329 - Richard de Gyvernay - Limington - Somerset - Angleterre
1329 - Adelheid von Waleck von Katzenelnbogen († 1er septembre 1329) - Temple protestant St Goar - Waldeck - Hesse - Allemagne

Née vers 1285, fille de Otto I von Waldeck (vers 1262 - † 1305) et de Sophie von Hessen vers 1264 - † 1331).
Elle épousa Wilhelm I von Katzenelnbogen (vers 1263 - † 1331) le 23 janvier 1314.
Ses ancêtres comptent Charlemagne, Alfred le Grand, Guillaume I d'Angleterre, Hugues Capet, Henry II d'Angleterre, Rurik…

1329 - Euphemia FitzRobert de Clavering († 1329) - Église St Mary - Staindrop - Durham - Angleterre
Baronne Nevill et Baronne de Raby.
Née vers 1267, elle est la fille de Robert de Clavering, 5e Baron de Warkworth et Clavering and de Margaret La Zouche.
Elle fut l'épouse de Jollan de Neville et de Ralph Neville, 1er Baron Neville de Raby.
Elle fut la mère de Ralph de Neville, 2e Baron Neville de Raby ; Alexander de Neville, chevalier ;
Alice de Neville ; Ida de Neville ; Anastasia de Neville et de 9 autres enfants.
1329 - Façade de la cathédrale de Barcelone - Homme d'armes combattant un griffon - Barcelone - Catalogne - Espagne

1330 - John Giffard († 1327) - Leckhampton - Gloucestershire - Angleterre

Né en 1270 à Twyford, Buckinghamshire. Fils de John Giffard, il fut l'époux d'Alexandra de Jardynes (? - † 1330).
1330 - Richard de Cornard († 1330) - Bures - Essex - Angleterre
Estimé 1330 - Hugh Bardolph († 1304) - Banham - Norfolk - Angleterre
Né le 29 septembre 1259 à Wormegay, Norfolk. Premier Baron Bardolph of Wormegay en 1299.
Il épousa Isabel Aguillion en 1292.
Son petit-fils, John (3e baron du nom) épousa une arrière petite-fille du roi Edward I, sa famille y gagnant en prestige et en faveurs.
Estimé 1330 - Chevalier anonyme - Vers 1330 - Warkworth - Northumberland - Angleterre
1330 - Richard de Whatton - 1330 - Whatton-in-the-Vale - Nottinghamshire - Angleterre
Richard de Whatton est le second fils de John de Whatton, seigneur de Rokebourne, shérif du Herefordshire et de l'Essex en 1241.
Il fut convoqué par le roi Edouard II en l'année 1322 pour l'assister contre les barons rebelles,
confiant en sa garde les châteaux et les états confisqués à leur chef Thomas Plantagenet, comte de Lancaster.
1330 - John de Northwood († 26 mai 1319) - Abbaye de Minster - Minster-in-Thanet - Kent - Angleterre
Baron Northwood (1254-1319), fils de Roger de Northwood, il est né 24 juin 1254. Il succéda à son père en novembre 1285. En 1292 et 1293 il fut shérif du Comté de Kent, ainsi qu'en 1300, 1305, et 1306.
Il épousa Joanna, sœur de Barthélemy de Badlesmere, dont il eut six fils.
Le 1er juin 1294, il fut convoqué à Portsmouth pour la guerre de France et en 1297 pour servir en Flandre. Il participa également en 1298 aux guerres écossaises.
Northwood fut appelé à y servir encore en 1309, 1311, 1314, 1315 et 1318. En août 1315, il reçut l'ordre de rester dans le nord jusqu'au 1er novembre, puis de rejoindre le roi à York. Il fut d'abord convoqué au Parlement le 18 mars 1313, et précisément comme baron le 23 mai de la même année. Après cela, il fut régulièrement convoqué jusqu'au 22 mai 1319.
En juin 1317, Northwood et son fils John furent députés pour recevoir les deux cardinaux venus traiter pour la paix entre l'Angleterre et l'Ecosse.
Northwood est décédé le 26 mai 1319, et son épouse une semaine plus tard.
Son épouse lui donna six fils.
1330 - Walter Menil - Lydd - Kent - Angleterre
1330 - Arnold I Von Kleve († 20 février 1147) - Clèves - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne
Né en 110, il était le fils de Dietrich II von Kleve.
Il épousa Ida de Lorraine (1107 - † 1162), fille de Godfrey « À La Barbe » de Lorraine, comte de Louvain, duc de Brabant
et de Ida de Namur, fille d'Otto II de Namur, comte deChiny et d'Adelaide de Namur.
De ce mariage sont issus le comte Dietrich III von Kleve et Adelaide von Kleve. 
1330 - Berthold IV von Henneberg-Schleusingen († 15 février 1284) - Munich Bayerisch Museum - Munich - Bavière - Allemagne

Né en 1245, il est le fils aîné du comte Heinrich III de Henneberg-Schleusingen († 1262) et de Sophia de Meissen, fille du Margrave Dietrich III.
Il mourut à Montpellier.

1330 - Hugh of Mortwicke - Église St Lawrence - Warkworth - Northumberland - Angleterre
1330 - Ida de Lorraine von Kleve († 1162) - Clèves - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne

Née en 1107 en Lorraine, elle était la fille de Godfrey I, comte de Louvain, landgrave du Brabant, comte de Bruxelles et duc de Basse-Lorraine
et de Ida de Namur, fille de Otto II de Namur, comte de Chiny et de Adelaide de Namur.
Elle épousa Arnold I von Kleve, comte de Clèves.

1330 - Joan de Cornouailles - Église St Nicholas - Asthall - Oxfordshire - Angleterre
1330 - Ela de Brienne - Église St John - Churchill - Somerset - Angleterre
1330 - La reine Euphemia de Poméranie - Abbaye de Sorø - Sorø - Sjælland - Danemark

Elle est la fille du duc Bogusław IV de Poméranie. Elle épouse le roi Christophe II de Danemark et elle est la mère des princes Eric, Othon et Valdemar IV de Danemark.

1331 - Gherarduccio de Gherardini († 10 septembre 1331) - Église Sant Appiano - Barberino di Val d'Elsa - Toscane - Italie

Gherarduccio Gherardini était un homme politique italien d'une famille florentine.
Il a participa à la guerre civile qui a vu sa famille opposée à la République Florentine durant les conflits entre Guelfes et Gibelins.

1332 - Richard de la Bere of Westcote († 1333) - Binsted - Hampshire - Angleterre

1332 - William de Horkesley - 1332 - Little Horkesley - Essex - Angleterre

1334 - Thomas le Latymer († avant février 1334) - Braybrook - Northamptonshire - Angleterre

Thomas le Latymer, de Braybrook, Wardon, etc. est né vers 1270. Il avait 11 ou 12 ans à la mort de son père et 22 à la mort de sa mère. On le nomme souvent de Wardon ou de Braybrook.
Il fut en Gascogne le 7 juillet 1294 avec William le Latymer, le 17 octobre 1294 avec Edmund, frère du roi, et de le 13 octobre 1295 toujours avec Edmund.
En octobre 1302, il fut de nouveau en Gascogne au service du roi avec John de Hastings, et y demeurait encore au mois de février suivant. En octobre 1309, il se rendit une nouvelle fois en Gascogne en compagnie de John de Hastings. En juin 1313, il servait le roi en France, avec Jean le Latymner. En 1314, il fut envoyé en Écosse, avec son parent Thomas Latymer, pour obtenir la libération de William, Lord Latymer, capturé à la bataille de Bannockburn.
En 1316 il est attesté comme seigneur de Chipping Wardon, Braybrook et Corby.
Il épousa, avant juillet 1297, Lora, fille de Henry de Hastings.

1335 - Gotfried von Jülich-Bergheim († 3 mai 1335) - Bad Munstereifel - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne

Né en 1284 aux Pays-Bas, il était le fils de Gerhard V († 1328), comte von Jülich
et d'Elisabeth de Brabant-Aarschot, fille de Godfrey de Brabant et de Jeanne, dame de Vierzon.
Il épousa Elisabeth von Kleve le 28 septembre 1330, dont il eut Jolanthe et Elisabeth.
1335 - Elizabeth de Segrave, Lady Northwode († 11 décembre 1335) - Abbaye de Minster - Angleterre
Née en 1311 à Loddon, Norfolk, elle fut l'épouse de Roger Northwode, 2e Baron Northwode.

1336 - Philip de la Beche († 1336) - Aldworth - Berkshire - Angleterre

Fils de John de la Beche, il hérita des domaines familiaux de son père et fut shérif du Berkshire et de l'Oxfordshire en 1313-1314.
Il fut valet de chambre du roi Edouard II.
Accusé de rébellion avec ses fils en 1332, il fut finalement pardonné par le roi Edouard III.
On prétend qu'il mesurait sept pieds de haut, ce qui correspond à 2,13 m !
1336 - Hugh de Audley († 1336) - Much Marcle - Herefordshire - Angleterre

Né en 1250 dans le comté du Staffordshire, il est le fils de James De Audley et de Ela Longespee.
Il épousa Isolda Mortimer en 1288 dont il eut quatre enfants : Alice De Audley, James De Audley, Hugh De Audley, et Nicholas De Audley.
Il mourut en 1336 à Wallingford, Berkshire.

1336 - Rudolf I von Hohenberg-Rottenburg († 11 janvier 1336) - Rottenburg am Neckar - Bade-Wurtemberg - Allemagne
Comte von Hohenberg-Rottenburg, né vers 1272, il est le fils d'Albrecht II, comte von Hohenberg-Rotenburg et de Margarethe von Fürstenberg, comtesse von Rottenburg.
Il eut trois épouses : Agnes von Werdenberg ; Irmgard von Württemberg ; et Elisabeth von Sponheim.
Père de Rudolf II Von Hohenberg, comte von Rottenburg ; Hugo von Hohenberg, comte von Rottenburg ;
Albrecht von Rottenburg, évêque de Freising ; Heinrich von Hohenberg, comte von Rottenburg.
1336 - Walther Bopfinger - Église Saint-Blaise - Bopfingen - Bade-Wurtenberg - Allemagne
1336 - Margery Deville († 1336) - Laxton - Nottinghamshire - Angleterre
1336 - Joanna Achard - Sparsholt - Hampshire - Angleterre
Lady Joanna fut la première épouse de Sir Robert Achard
1337 - Margaret Mortimer, baronne Berkeley († 5 mai 1337) - Cathédrale de Bristol - Bristol - Gloucestershire/Somerset - Angleterre

Margaret Mortimer, Baronne Berkeley, née le 2 mai 1304, est la fille de Roger Mortimer, 1er comte de March et de Joan de Geneville, baronne Geneville. Elle est l'aînée de leurs douze enfants.
Ses grands-parents paternels étaient Edmund Mortimer, 2e Baron Mortimer et Margaret de Fiennes. Ses grands-parents maternels étaient Piers de Geneville, Trim Castle et Ludlow, et Jeanne de Lusignan.
Elle épousa Thomas de Berkeley, 3e Baron de Berkeley. Ce mariage était destiné à assurer une alliance antérieure avec un important seigneur des marais gallois. Il eut lieu en mai 1319.
De leur union sont issus : Maurice de Berkeley (né en 1320, date de mort inconnue) qui succéda à son père comme baron de Berkeley ; Thomas de Berkeley (né vers 1325, date de décès inconnue) ; Roger de Berkeley (né en 1326, date de décès inconnue) ; Alphonsus de Berkeley (né en 1327, date de décès inconnue) ; Joan de Berkeley (née 1330 - † 1369), laquelle épousa Sir Reginald Cobham ; John de Berkeley (né en 1326).
Leur fils aîné Maurice épousa Elizabeth le Despenser, bien que ce fut son grand-père Roger Mortimer qui était responsable de l'exécution du père d'Elisabeth, Hugh le Despenser en 1326.
Après le décès de Margaret, Thomas de Berkeley se remaria avec Catherine Clivedon.

1337 - Mechthild von Boppard - Monastère d'Eberbach - Eberbach - Bade-Wurtemberg - Allemagne
1337 - Imagina von Isenburg-Limburg († 1337) - Monastère d'Heidenheim - Heidenheim - Wurtemberg - Allemagne
Elle est née entre entre 1273 et 1299, fille de Johann I, comte von Isenburg-Limburg et de Uda von Ravensberg.
Elle épousa Ulrich I, comte von Truhendingen dont elle eut Anna von Truhendingen, héritière de Hohentrudingen.
1337 - Elisabeth von Valkenberg († 1er septembre 1335) - Église évangélique de Kastellaun - Kastellaun - Rhénanie-Palatinat - Allemagne
1338 - Jeannette de Chaubrant - Église des Jacobins - Châlons-sur-Marne - Champagne-Ardenne - France
Elle fut l'épouse de Robert d'Avergin.
1338 - Marguerite de Chaubrant - Église des Jacobins - Châlons-sur-Marne - Champagne-Ardenne - France

1339 - Thomas de Baa († 1339) - Ickham - Kent - Angleterre

1340 - John de La Mere (†1340) - Minchinhampton - Gloucestershire - Angleterre

Il est également connu sous le nom de John of Ansley. Il épousa Lady Lucy de la Mere.

1340 - Gilbert Bernard († 1340) - Isleham - Cambridgeshire - Angleterre
1340 - Hugh Hastings († juillet 1347) - Elsing - Norfolk - Angleterre

Sir Hugh Hastings est né vers 1307, fils du baron John Hastings (1262 - † 1313) et de sa deuxième épouse Isabel Despenser Hastings De Monthermer († 1334), fille de Hugh Despenser, comte de Winchester.
Il fut un des plus importants commandants militaires sous le règne du roi Edouard III dans les premières années de la guerre de Cent Ans, servant en Flandre et en France où il fut notamment à la bataille de Crécy.
Il épousa Margery Foliot (1313 - † 1349), fille de Sir Richard Foliot en 1330. Ils eurent deux fils : John qui mourut sans progéniture, et Sir Hugh Hastings (1336 - † 1369) qui épousa Margaret Everingham, fille d'Adam Everingham. Trois filles naquirent également de cette union : Isabel, Maud et Marguerit.

1340 - Almaric St Amand - Elsing - Norfolk - Angleterre
1340 - Edward III - Elsing - Norfolk - Angleterre
1340 - Henry Plantagenet - Elsing - Norfolk - Angleterre
1340 - Ralph Stafford - Elsing - Norfolk - Angleterre
1340 - Roger Grey - Elsing - Norfolk - Angleterre
1340 - Thomas Beauchamp - Elsing - Norfolk - Angleterre
Environ 1340 - Chevalier anonyme - Bishop Auckland - Durham - Angleterre
1340 - Richard FitzGilbert de Clare - 2e comte de Pembroke « Strongbow » († 20 avril 1176) - Cathédrale de Christchurch - Dublin
Comté de Dublin - République d'Irlande
Richard FitzGilbert de Clare dit Strongbow est né vers 1130.
2e comte de Pembroke, lord de Striguil (Galles du sud) et de Leinster (Irlande), seigneur de Bienfaite et d'Orbec (Normandie), il débuta la conquête normande de l'Irlande.
Il est l'arrière-petit-fils de Richard Fitz Gilbert, lord de Clare, et le fils de Gilbert de Clare († 1148), lui aussi surnommé Strongbow, 1er comte de Pembroke, et d'Isabelle de Beaumont, fille du comte Robert Ier de Meulan, 1er comte de Leicester, et d'Isabelle de Vermandois. Il descendait donc de deux lignées prestigieuses, les Capétiens et les ducs de Normandie.
Il semble qu'il soit déjà majeur à la mort de son père. Il hérite de lui son titre de comte de Pembroke ; ses terres en Galles du Sud ; sa seigneurie galloise de Striguil (dont le siège de commandement est à Chepstow) ; ses seigneuries normandes de Bienfaite et d'Orbec ; ainsi que de ses domaines dans neuf comtés anglais. Ses domaines en Angleterre sont assez importants, puisqu'il doit un service militaire de 65 chevaliers.
Il est loyal au roi Étienne d'Angleterre dans la guerre civile qui marque tout le règne d'Étienne. Il est témoin du traité de Wallingford, qui met fin à la guerre civile, fin décembre 1153. Ce soutien lui coûte probablement son titre de comte de Pembroke à l'accession au trône d'Henri II en 1154. Il n'est pas du tout dans la faveur royale, et n'est témoin d'aucune de ses chartes avant 1167 quand il est désigné par lui pour accompagner sa fille Mathilde en Allemagne.
À cette période, il semble qu'il ait de gros problèmes financiers et que son héritage soit largement hypothéqué à ses créanciers. L'Irlande lui offre l'opportunité de les fuir et la possibilité de faire fortune.
En 1166-67, Dermot MacMurrough, roi de Leinster, est chassé de son royaume par le roi suprême d'Irlande Ruaidri O'Connor. Il vient en Angleterre solliciter l'aide d'Henri II. Depuis le début de son règne, les ecclésiastiques d'Angleterre pressent ce dernier d'envisager l'extension de sa domination sur le Royaume d'Irlande. La sollicitation de Dermot MacMurrough arrive donc à point nommé, et Henri II lui donne l'autorisation de recruter des troupes. Strongbow obtient alors d'Henri II la permission de se rendre en Irlande, mais apparemment avec réticence. D'après le chroniqueur Guillaume de Newburgh, le jour de son embarquement pour l'île, des messagers du roi arrivent pour lui notifier que le roi a changé d'avis, et qu'il annule sa permission, le menaçant de lui confisquer ses domaines. Strongbow décide de passer outre.
MacMurrough a engagé plusieurs lords des marches galloises, dont Robert FitzStephen et son demi-frère Maurice FitzGerald qui ont débarqué en mai 1169 pour effectuer des reconnaissances. Raymond FitzGerald a déjà débarqué en mai 1170 avec des troupes. Strongbow arrive à un accord avec le roi irlandais, et celui-ci lui promet la main de sa fille Aiofe, et une possible succession sur le trône de Leinster. Il débarque en août 1170 avec 200 chevaliers et environ un millier de soldats. Il est rejoint par les troupes de son lieutenant, et ils prennent ensemble la ville de Waterford. FitzStephen et FitzGerald les rejoignent peu après.
C'est dans cette dernière ville que Strongbow épouse la fille de MacMurrough. Pour cela, il a dû obtenir l'accord d'Henri II, car il est un vassal direct (tenant in chief). C'est peut-être cette perspective qui a rendu le roi hostile à son encontre vers 1168. D'un autre côté, Strongbow a de quoi être peu satisfait lui aussi, car le roi ne lui a toujours pas donné à épouser de femme correspondant à son statut de vassal direct.
Les deux armées cambro-normandes se dirigent ensuite vers Dublin où elles arrivent le 21 septembre. La ville tombe peu après, grâce aux efforts combinés de Raymond le Gros et de Miles de Cogan. Les troupes normandes restent à Dublin jusqu'au 1er octobre, et de là font des raids dans la province de Meath qui appartient au roi de Breifne.
Henri II, se rendant alors compte que ses barons pourraient devenir très puissants et indépendants, est poussé à réagir. Dès l'hiver 1170-1171, il fait fermer les ports vers l'Irlande et ordonne à ceux qui y sont partis sans sa permission de revenir avant le printemps, sous peine de saisie de leurs terres. Strongbow envoie Raymond le Gros à la cour du roi avec pour objectif d'obtenir qu'il puisse tenir ses nouveaux domaines irlandais directement d'Henri II. Mais ce dernier tarde à prendre une décision, et Raymond le Gros retourne en Irlande avant la fin de l'année.
Au moment de la mort de Dermot MacMurrough en mai 1171, sa mainmise sur le Leinster est restaurée. Strongbow, ayant épousé sa fille en 1170, revendique logiquement le trône.
La mort de MacMurrough est le signal de départ d'un soulèvement général des Irlandais. Waterford est reprise, Dublin est assiégée de juillet à août 1171. Mais l'armée de Ruaidri O'Connor, roi de Connacht, pourtant bien supérieure en nombre, est mise en déroute par la supériorité au combat des Normands. Ceux-ci, alors qu'ils n'ont plus de vivres pour tenir le siège et que les négociations ont échoué, font une sortie avec trois contingents et balayent les assiégeants. Dans la foulée, ils vont au secours de la garnison de Wexford.
Sur le chemin, ils défont une armée d'hommes du Leinster et tuent le roi de Uí Dróna. Des messagers les informent que la ville a été brûlée, et ils font alors route vers Waterford où se trouve Hervey de Montmorency, qui revient de la cour d'Henri II. Celui-ci informe Strongbow que le roi refuse de lui rendre ses terres en Angleterre et en Normandie. Henri II ne veut pas faire d'autre concession que de le reconnaître sénéchal de toute l'Irlande. Strongbow est persuadé par ses lieutenants qu'il serait préférable qu'il rencontre directement le roi pour négocier. La rencontre a lieu à Newnham (Gloucestershire), alors que le roi se prépare à débarquer en Irlande. Après de longues discussions, Strongbow concède au roi toutes les villes côtières, Dublin et ses environs, et toutes les places fortes. En retour, il reçoit la concession de toutes les autres terres conquises comme vassal direct du roi.
Le 18 octobre 1171, Henri II débarque à Waterford avec une grande armée. Strongbow lui donne le contrôle des villes comme conclu, et le roi y met en poste des hommes à lui. Il rend hommage pour ses terres irlandaises, et est confirmé dans son contrôle du Leinster. Il semble qu'à cette période, où peut-être durant les négociations à Newnham, Strongbow obtient le retour de son statut de comte. Juste avant le voyage de retour en Angleterre du roi, il est désigné comme comte Richard (plus tard comte de Striguil) dans une de ses chartes royales, ce qui n'était pas encore arrivé depuis le début du règne d'Henri II. Toutefois, d'après Giraud de Barri, le roi n'a toujours pas confiance en lui, et il cherche à enrôler des hommes à son service en Irlande pour affaiblir le parti de Strongbow.
En 1172, les envahisseurs combattent dans la région de ce qui sera plus tard le comté d'Offaly. C'est là que Robert de Quincy est tué en 1173. Strongbow est convoqué par le roi pour combattre en Normandie durant la révolte de ses fils en 1173. Il commande la place-forte de Gisors, et est présent au siège de Verneuil. Pendant son absence, il y a plusieurs révoltes irlandaises, et au Pays de Galles, les Gallois font une percée dans sa seigneurie de Striguil et atteignent même le château de Chepstow.
Quand il revient en Irlande à l'automne 1173, le roi lui a confié la garde du royaume d'Irlande, ainsi que Dublin et Waterford. Dans les chartes de cette période, il se présente comme vice-roi d'Irlande. Un peu plus tard, le roi lui confie aussi la ville de Wexford. En 1174, l'armée qu'il conduit dans le Munster est sévèrement battue, et doit se réfugier à Waterford. Avec l'aide de Raymond le Gros, ils réduisent et pacifient la résistance irlandaise, et ce n'est pas avant 1175 qu'ils peuvent partager les terres entre leurs principaux vassaux. Strongbow est à Windsor, le 6 octobre 1175, pour la signature du traité de Windsor entre Henri II et le haut-roi Ruaidri O'Connor.
Il meurt en 1176 alors que ses troupes menées par Raymond le Gros viennent de défaire les assiégeants de la ville de Limerick.
Il épousa Aoife (Eve) de Leinster († après 1189), fille de Dermot MacMurrough, le 26 août 1171 à Waterford. Elle était appelée comtesse d'Irlande en 1185, puis comtesse de Striguil en 1186.
Ils eurent deux enfants : Isabelle de Clare (après 1172-1220), dite la pucelle de Striguil, épousa Guillaume le Maréchal en 1189, qui par sa femme obtint le titre de comte de Pembroke ; Gilbert de Striguil (1173-1185?), qui mourut avant d'être investi du titre de comte hérité de son père. Il lui est attribué deux enfants illégitimes : Basile, qui épousa (1171) Robert de Quincy, constable de Leinster ; Aline, qui épousa (1174) Guillaume FitzMaurice, baron de Naas.
1340 - John de Buslingthorpe († 1340) - Buslingthorpe - Lincolnshire - Angleterre
1340 - Richard de Leighton - 1340 - Leighton - Bedfordshire - Angleterre
1340 - Chevalier anonyme - 1340 - Hurstpierpoint - Sussex - Angleterre
1340 - Werner Falcke de Munsweiler, chevalier († vers 1340) - Église Notre-Dame de l'Assomption - Rouffach - Alsace - France
1340 - Robert FitzHamon († vers avril 1107) - Abbaye de Tewkesbury - Tewkesbury - Gloucestershire - Angleterre

Chevalier, né en 1070 à Gloucester, Robert FitzHamon ou Robert fitz Haimon seigneur d'Évrecy en Normandie, lord de Gloucester en Angleterre et conquérant de Glamorgan au Pays de Galles, fut un important baron anglo-normand du règne de Guillaume le Roux et Henri Ier d'Angleterre.
Il est le fils aîné d'Hamon, shérif du Kent, et sénéchal de Guillaume le Conquérant et Guillaume le Roux. Il est le petit-fils de Hamon le Dentu, seigneur de Creully, Torigni, Évrecy et Sainte-Scolasse-sur-Sarthe, qui fut tué en affrontant le duc de Normandie Guillaume le Bâtard (plus tard le Conquérant), lors de la bataille de Val-ès-Dunes en 1047. Après la conquête normande de l'Angleterre, il est possible que son père soit venu dans le pays conquis avec l'évêque Odon de Bayeux, son suzerain en Normandie pour l'honneur d'Évrecy. Il est en effet shérif du Kent et il est un petit vassal d'Odon de Bayeux, dorénavant comte de Kent, pour quelques terres dans ce comté. À sa mort, Robert hérite du patrimoine normand, et son frère Hamon hérite du patrimoine anglais.
Robert FitzHamon est l'un des barons loyaux à Guillaume le Roux, fils et successeur de Guillaume le Conquérant, durant la rébellion de 1088 qui cherche à regrouper la Normandie et l'Angleterre sous le gouvernement commun de Robert Courteheuse, le duc de Normandie et frère aîné du roi. C'est la mention la plus ancienne le concernant avec certitude. Après la rébellion, il est mentionné avec Henri de Beaumont tentant de convaincre Gandulf, l'évêque de Rochester, de construire à Rochester l'un des premiers châteaux en pierre du royaume.
Sa loyauté et son aide durant la rébellion lui valent d'être récompensé par les terres qui appartenaient à la reine – et mère du roi – Mathilde de Flandre, et que Henri essayait d'obtenir de son frère. Il se voit en plus concéder des domaines confisqués à Geoffroy de Montbray, l'évêque de Coutances, l'un des participants à la rébellion, dans le sud-est et dans le Buckinghamshire.
Il épousa Sybille, une fille du puissant Roger II de Montgommery, le comte de Shropshire.
Il devint l'un des amis intimes de Guillaume le Roux, et fut un fréquent témoin de ses chartes. Robert est présent à la partie de chasse du 2 août 1100 durant laquelle Guillaume le Roux est mortellement blessé par une flèche.
C'est durant le règne de Guillaume le Roux que les Anglo-Normands font des percées décisives au Pays de Galles, et l'une d'entre elles est réalisée par Robert FitzHamon. Les riches domaines qu'il a reçu dans le Gloucestershire, incluant le port de Bristol, lui donnent les moyens militaires (par ses vassaux) et financiers pour entreprendre la conquête de territoires gallois. En s'ingérant dans les luttes intestines entre les royaumes gallois, il réussit à conquérir le Glamorgan (en gallois : Morgannwg), à l'extrémité sud du Pays de Galles. La date de la conquête n'est pas précisément connue, mais il est présumé qu'elle se situe en 1093 ou peu après, en même temps que les autres avancées normandes (Brycheiniog, Ceredigion et Dyfed) suivants la mort de Rhys ap Tewdwr.
Henri Ier Beauclerc, le frère cadet de Guillaume le Roux, s'empare de la couronne à la barbe de Robert Courteheuse, son frère aîné. Robert FitzHamon se rallie au nouveau roi. Quand Robert Courteheuse débarque en Angleterre pour conquérir la couronne, Robert est resté fidèle au roi, et il sert d'intermédiaire entre les deux princes, ce qui conduit au Traité d'Alton1. Il est un témoin fréquent des chartes royales.
En 1105, alors qu'il est au service du roi en Normandie avec l'armée du roi, il est capturé et emprisonné à Bayeux par des partisans du duc de Normandie Robert Courteheuse. Cet affront décide le roi d'Angleterre à débarquer sur le continent. Henri Ier Beauclerc se présente devant Bayeux. Le gouverneur de la ville Gauthier d'Aunay libère Robert FitzHamon mais ne rend pas la place. Ce qui vaut à Bayeux d'être incendié par le roi. Robert FitzHamon accompagne Henri dans sa conquête de la Normandie mais il reçoit une flèche dans la tête lors du siège de Falaise. Très éprouvé par cette blessure à laquelle il survit, il retourne en Angleterre, se fait moine au monastère de Tewkesbury qu'il avait fondé et y meurt peu après mars 1107.
De son épouse Sibylle, fille de Roger II de Montgommery, comte de Shrewsbury, il eut : Mathilde (ou Mabel), épouse de Robert de Gloucester, fils illégitime d'Henri Ier Beauclerc ; Cécile, abbesse de Shaftesbury ; Mawyse ou Hawise, abbesse de Winchester.

1340 - Aalys de Demois - Fontaine-les-Dijon - Bourgogne - France
Vers 1340-1345 - Soldats au Saint-Sépulcre - Cathédrale de Strasbourg - Musée de l'Œuvre Notre-Dame - Strasbourg - Alsace - France
Vers 1340-1345 - Soldats au Saint-Sépulcre - Cathédrale de Strasbourg - Musée de l'Œuvre Notre-Dame - Strasbourg - Alsace - France
Vers 1340-1345 - Soldats au Saint-Sépulcre - Cathédrale de Strasbourg - Musée de l'Œuvre Notre-Dame - Strasbourg - Alsace - France
1340 - Gilbert de Clare - 3e comte de Gloucester († 7 septembre 1295) - Abbaye de Tewkesbury - Tewkesbury - Gloucestershire - Angleterre
Gilbert de Clare, 7e comte de Hertford et 3e comte de Gloucester, né à Christchurch, dans le Hampshire (aujourd'hui Dorset) le 2 septembre 1243 fut également connu sous le nom de Gilbert « le Rouge » de Clare.
Entre 1268 et 1271, il fit bâtir le château médiéval de Caerphilly dans le sud du Pays de Galles.
Il était le fils de Richard de Clare, comte de Gloucester et Hertford, et de Maud de Lacy, comtesse de Lincoln, fille de John de Lacy et de Margaret de Quincy. Il était mineur à la mort de son père.
Il épousa d'abord Alice de Lusignan, la fille de Hughes XI de Lusignan. Cette union eut lieu en 1253, alors que Gilbert avait dix ans. Elle était de haute naissance, étant une nièce du roi Henry. Ils eurent deux filles avant de divorcer en 1267. Le prétexte en furent les « affections d'Alice pour son cousin le Prince Edward ». Gilbert et Alice eurent deux filles : Isabel de Clare, mariée à Guy de Beauchamp, 10e comte de Warwick, puis à Maurice de Berkeley, 2e Baron de Berkeley ; et Joan de Clare, mariée à Duncan Macduff, 7e comte de Fife, puis à Gervase Avenel.
Après l’annulation de son mariage avec Alice de Lusignan en 1285, il épousa Jeanne d'Acre le 30 avril 1290, fille du roi Edouard Ier d'Angleterre et de sa première femme, Eleanor de Castille. Par les dispositions du contrat de mariage, leurs biens conjoints ne pouvaient être hérités par un descendant direct. Par la suite, les sources laissent entendre qu’il aurait pris la Croix et serait parti pour la Terre Sainte. Il mourut au château de Monmouth le 7 décembre 1295 et fut enterré à l'abbaye de Tewkesbury
1340 - Richard de Jaucourt († 17 novembre 1340) - Abbaye de Saint-Seine-l'Abbaye - Saint-Seine-l'Abbaye - Bourgogne - France

Les origines du titre de Jaucourt remontent au début du XIIIe siècle, quand Lambert Ier, chambrier du comte de Champagne,
panetier et chambellan de la comtesse de Champagne, acheta la terre de Jaucourt dans l'Aube.
Les sources permettent de remonter l'histoire des générations jusqu'à Charlemagne.
Richard de Jaucourt, seigneur de Villarnoul (Villarnoux ou Villarnoult, Bussières dans l'Yonne), épousa en 1318 Marie Besors (vers 1300- † ?),
dame de Villarnoult et fille de Gui Besors ou Le Bezort. Il est ainsi à l'origine de la branche des Jaucourt-Villarnoult.
Du chef de sa femme il est également seigneur d’Argançon, de Baroville et de Dolancourt.

1340 - Matilda Agnes de Baliol FitzAlan († après octobre 1340) - Danby Wiske - Yorkshire - Angleterre
Née en 1260 à Barnard Castle dans le comté de Durham, elle est la fille de John I de Balliol (1200 - † 1268) et de Devorguilla de Galloway (1218 - † 1290).
 Elle épousa Brian FitzAlan (1260 - †1306) dont elle eut Katherine FitzAlan Grey (1300 - † 1328).

1341 - William de Longvilliers - 1341 - Tuxford - Nottinghamshire - Angleterre

1341 - Clarissa de la Warre († 25 août 1321) - Laxton - Nottinghamshire - Angleterre

Née en 1285 à Laxton, elle est la fille de Roger La Warr, 1er Baron de La Warr en 1298 (1250 - † 20 juin 1320) et de Clarice de Tregoz (1262 - † avant 28 août 1300).
Elle épousa Adam de Everingham, Lord Everingham (1279 - † 1341), fils de Robert de Everingham (vers 1256 - † 1287) et de Alice de La Hyde (vers 1260 - † 1328 ).
De leur union est issu Adam de Everingham, Lord Everingham (1307 - † 1387) qui épousa Joan d'Eiville (vers 1315 - † vers 1377).

1341 - Isabella St Aubin, épouse de Jordan de Haccombe - Église St Blaise - Haccombe - Devon - Angleterre

1343 - Walter Giffard - Weare Giffard - Devon - Angleterre

1343 - Kuno von Falkenstein (Höllental) († 12 mai 1343) - Kirchzarten - Bade-Wurtemberg - Allemagne
1343 - Clemence de Lisieux - Église St Gregory - Fledborough - Nottinghamshire - Angleterre

1344 - William de Keynes († 1344) - Dodford - Worcestershire - Angleterre

Il était le père de John de Keynes qui fut shérif du Nottinghamshire et mourut en 1366.
1344 - Edmund de Thweng († 15 octobre 1344) - Sheriff Hutton - Yorkshire - Angleterre

Il était le seigneur de Cornburgh, Sheriff Hutton et Southburn.
Né vers 1285, il était le fils de John de Thweng (1261 - † 1330) et de Joan Mauley (1275 - † 1345).
Il épousa Isabel Constable (1280 - † 1346), fille de Sir Robert Constable of F1amborough et de Katherine, fille de Peter, Lord Mauley.
De cette union sont issus Marmaduke de Thweng et John FitzEdmond de Thweng.

1344 - Anna von Watweiler († 2 août 1344) - Église Saint-Jean-Baptiste - Wattwiller - Alsace - France
Anna von Watweiler était l'épouse du bailli chevalier Rudolf, prévôt de Wattwiller.
1344 - Jeanne de Quincy - Église Sainte-Marie-Madeleine - Fouju - Île de France - France
Épouse de Briart († mars 1343), chevalier, conseiller du roi Philippe VI de Valois.
1344 - Ulrich von Werd von Saarbrücken († 16 septembre 1344) - Église Saint Guillaume - Strasbourg - Alsace - France

Il est le fils de Heinrich II Sigebert Von Leiningen von Saarbrücken (1239 - † 1278) et de Bertha von Rappolstein (1232 - † 1292).
Il épousa Susanna von Lichtenberg, fille de Johann I von Lichtenberg († 1315) et de Adelheid von Werdenberg († 1343).
De cette union est issue Adelheid Von Werd von Saarbrücken († 1387).

1344 - Roger de Salaman - Horley - Surrey - Angleterre

1345 - Chevalier anonyme - 1345 - Littlehempston - Devon - Angleterre

1345 - Scholastica de Gayton de Meaux († 1345) - Gayton - Northamptonshire - Angleterre

Elle était la fille de Philip de Gayton († 1316) et de son épouse Scholastica.
Elle épousa Geoffrey de Meaux dont elle eut John de Meaux († après 1377).

1346 - William de Hinton (1284 - † 1346) - Hinton-in-the-Hedges - Northamptonshire - Angleterre

1346 - William Bruce († 1346) - Pickering - Yorkshire - Angleterre
1346 - John Daubyngy, chevalier († 1346) - Brize Norton - Oxfordshire - Angleterre
1346 - William de Gorges - († 1346) - Tamerton Foliot - Devon - Angleterre
1346 - John Hauteville ou John Wych - Chew Magna - Somerset - Angleterre
1346 - Margrave Rudolph IV von Baden-Durlach - 1346 - Baden Baden - Bade-Wurtemberg - Allemagne
1346 - Agnes de Gorges - Tamerton Foliot - Devon - Angleterre

1347 - Thomas de la More - 1347 - Northmoor - Oxfordshire - Angleterre

1347 - Ludwig der Bayer - Musée de Mayence - Mayence - Rhénanie-Palatinat - Allemagne
1347 - Margaret de Ifield († 1347) - Ifield - Sussex - Angleterre
1347 - Blanche Mortimer († 1347) - Much Marcle - Herefordshire - Angleterre
1347 - Lady de la More - Northmoor - Oxfordshire - Angleterre
1347 - Ellen, épouse de John de Wautone - Église All Saints - Wimbish - Essex - Angleterre

1348 - Nicholas de La Beche († 1345) - Aldworth - Berkshire - Angleterre

Sir Nicholas de La Beche possédait d'immenses territoires, notamment dans le Berkshire. Outre le château de La Beche à Aldworth, il possédait le château de Beaumys à Swallowfield, et les manoirs de Yattendon, Compton, Cookham, Binfield, Burghfield, Basildon, Harwell, Stratfield, Padworth, Peasemore, Leckhampstead, Bradfield, Farley et des propriétés dans le Sussex.
Nicholas de La Beche fut nommé gouverneur du Prince Noir et, en 1336, fut nommé Constable de la Tour de Londres. En 1340, les deux princesses, Isabelle et Joanna, âgées respectivement de huit et sept ans, y furent laissées sous sa responsabilité, en l'absence du roi et de la reine, partis en France. Mais il semblerait qu’il ait négligé ses devoirs car au retour soudain et inattendu du roi une nuit de décembre, la forteresse fut jugée mal gardée, lui-même absent et seulement trois domestiques ordinaires présents pour servir les enfants royaux.
Le roi ordonna l'arrestation et l'emprisonnement de Nicolas de La Beche et d'autres officiers, et les « traita avec une rigueur exemplaire», mais, en moins de deux ans, Nicholas reçut son pardon et fut réintégré en tant que Constable de la tour.
Il mourut en 1345, ne laissant aucun enfant, mais sa femme, Margery Poynings, qu'il avait épousée en 1339, lui survécut.
1348 - Bernhard III von Anhalt - 1348 - Nienburg - Basse-Saxe - Allemagne
1348 - Épouse de Bernhard III von Anhalt - Nienburg - Basse-Saxe - Allemagne
1348 - Rudolph IV von Baden-Durlach († 1348) - Lieu non précisé - Allemagne
Il était le fils de Hermann VII Von Baden (1266 - † 1291) et de Agnès de Truhendingen († après 1309).
Après la mort de son père, Rudolph a gouverné le marquisat d'abord conjointement avec son frère Friedrich avant de procéder à un partage du patrimoine familial.
Friedrich reçut Baden-Baden et Eberstein, quant à Rudolf il reçut Pforzheim.
Il se maria une première fois (avant le 28 février 1318) avec Liutgard de Bolanden († 1324 ou 1325), sœur de la cistercienne Anna de Bolanden.
En secondes noces, il épousa (avant le 18 février 1326) Maria von Oettingen († 10 juin 1369).
De ce second mariage sont issus : Frédéric III Baden (vers 1328 - † 2 septembre, 1353) ; Rudolf V von Baden († 1361), marié le 26 août 1347 à Adelheid von Baden.
1348 - Eleanor Bluett Baynard († 1348) - Silchester - Hampshire - Angleterre
Elle était la fille de John Bluett.
Elle épousa Edmund Baynard, troisième fils de William Baynard, de Great Dunmow dans l'Essex.
Elle mourut de la peste noire. 
1348 - Isabel Maud Deincourt FitzWilliam († mai 1348) - Église St Mary - Sprotbrough - Yorkshire - Angleterre

Née en 1278, elle était la fille de Edmund Deincourt, 8e Lord Eyncourt et de Isabel de Mohun.
Petite-fille du Baron John Deincourt VII et de Agnes de Percy,  ; de Reginald de Mohun II et de Isabella de Ferrers.
Elle épousa William FitzWilliam of Emley (1290 - † 1340), fils de William FitzThomas.
De cette union sont issus : Margaret, éouse de Henry de Pierrepont III ; Elizabeth, épouse de Thomas de Musgrave ; Reynold ; William ; Thomas II ;
Isabel ; John, époux de Joan de Reresby ; Joan, épouse de Henry de Sothill Sr ; Agnes.
 

1349 - William de St Quintin († 1349) - Harpham - Yorkshire - Angleterre

1349 - Robert Bourchier († 18 mai 1349) - Halstead - Essex - Angleterre
Né vers 1306 à Halstead, Essex, en Angleterre, il est le fils de Sir John Bourchier et de Helen Colchester.
Vers 1328, il épousa Margaret de Prayers, comtesse d'Essex, fille de Thomas de Prayers et de Margaret d'Essex.
Robert Bourchier, 1er Baron Bourchier, fut lord Chancelier d'Angleterre, premier laïc à tenir cette fonction.
En 1346, il accompagna le roi Edouard III lors de son expédition en France.
Il commanda un grand corps de troupes et combattit à la bataille de Crécy.
Il mourrut de la peste en 1349.
1349 - Ralph Willington - († 1349) - Atherington - Devon - Angleterre
Il était le fils de Sir Ralph de Willington (1215 - † 1260) et de Joan de Champernowne (1235 - † 1314).
Il épousa Eleanor de Mohun († 1349), fille de John de Mohun et de Ada de Tibetot.
1349 - Margaret de Prayers († 1349), épouse de Robert Bourchier - Église St Andrew with Holy Trinity - Halstead - Essex - Angleterre
1349 - Joan Roscelin († après 1359) - Épouse de John Willoughby - Église St James - Spilsby - Lincolnshire - Angleterre

1350 - John de Lyons († 1350) - Warkworth - Northumberland - Angleterre

1350 - John Leverick - Ash - Surrey - Angleterre
1350 - Nicholas de Longford († 1350) - Angleterre
1350 - Roger de Nonant (1245 - † 1350) - Broadclyst - Devon - Angleterre
1350 - Hermann II von Everstein-Polle († 20 juin 1350) - Abbaye d'Amelungsborn - Negenborn - Basse Saxe - Allemagne
Il était le fils de Otto III, comte von Everstein, seigneur von Polle et de Luitgard von Schladen.
Il épousa (avant le 29 septembre 1324) Adelheid zur Lippe († 1351), fille de Simon I, seigneur zur Lippe et de Adelheid von Waldeck.
De cette union sont issus : Otto VI von Everstein, comte von Everstein († 25 juillet 1373) ; Hermann III, comte von Everstein († entre 1393 et 1395) ;
Johann von Everstein († vers 1351) ; Otto von Everstein († entre le 5 juin 1356 et le 1er mai 1364) ; Meinhard von Everstein († vers 1351) ;
Bernhard, comte von Everstein († vers 1379) ; Adelheid von Everstein (vers 1324 - † vers 29 septembre 1373). 
1350 - Albrecht II - 1350 - Barby-Elbe - Saxe-Anhalt - Allemagne
1350 - Ulrich von Treyvaux († 1350) - Hauterive - Canton de Neuchâtel - Suisse

1350 - Rezzo Burkhardt von Bächlingen († 1320) - Église de Bächlingen - Bächlingen - Bade-Württemberg - Allemagne

Chevalier.
Sur la pierre tombale, on trouve cette inscription : « ANNO DNI MCCCXX I MARTIN EPI O de MILES BVRGHARD DCS REZE D'BECHELINGEN ET ANNO MCCCXXIII KAL mai O ELIZABED MORSTIN UXOR EI REQIE I PACE" ».
Traduit, cela signifie quelque chose comme : « Dans l'année de Notre Seigneur 1320 est mort à la Saint-Martin le brave chevalier Burkhard, appelé Reze de Bechelingen,
et en 1323 est morte le 1er mai, Elizabeth de Morstein, sa femme. Qu'ils reposent en paix. »

1350 - Inconnu Pembrugge - All Saints Church - Clehonger - Herefordshire - Angleterre
1350-1375 - Armure espagnole de la période Pierre 1er (le Cruel) et Henri II (Trastamare) de Castille - Provenance inconnue - Espagne
1350 - Sentinelles endormies - Cathédrale de Fribourg-en-Brisgau - Fribourg-en-Brisgau - Bade-Wurtenberg - Allemagne
1350 - Lady Norwell - Lieu non précisé
1350 - Hawise de Muscegros de Ferrers († 1353) - English Bicknor - Gloucestershire - Angleterre
Elle est la fille de Sir Robert de Muscegros of Hampstead.
Elle épousa Sir William de Mortimer of Bridgewater († avant le 30 juin 1297).
Veuve, elle se remaria (entre le 2 février 1298 et le 13 septembre 1300) avec Sir John de Ferrers (1271 - † 1312), fils de Sir Robert de Ferrers et de Eleanor de Bohun.
Ils eurent deux fils et deux filles : John, Sir Robert (1309 - † 1350), Pernel (épouse de Richard de Monmouth) et Eleanor, épouse de Sir Thomas de Lathom.
John de Ferrers mourut en France in 1312, peut-être empoisonné.
En troisièmes noces, elle épousa Sir John de Brus dont elle eut une fille, Katherine, qui mourut avant elle.
1350 - Adelheid von Lippe († 1350) - Abbaye de Amelungsborn - Negenborn - Basse-Saxe - Allemagne

Née en 1290, elle est la fille de Simon I zur Lippe (1270 - † 1344) et de Adelheid von Waldeck (1261 - † 1339).
Elle épousa Hermann II von Everstein (1280 - † 1350) dont elle eut :
Otto VI von Everstein (1330 - † 1373) ; Adelheid von Everstein (1336 - † 1373).