Ceci est le fruit d'un patient travail de recherches, de lectures, de compilation de noms et de faits.
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ROUTIERS ET MERCENAIRES D'AQUITAINE, D'ANGLETERRE ET D'AILLEURS, COLLOQUE DE BERBIGUIÈRES

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

SOURCES

 

G. d'Agnay (Breton).

Bérard d'Albret (Gascon. Il s'agit probablement de Bérard, sire de Langoiran, cousin d'Arnaud-Amanieu et de Bertucat d'Albret).

Bertucat d'Albret (Gascon. Fils illégitime de Bernard Ezy IV sire d'Albret, et demi-frère d'Arnaud-Amanieu. Seigneur de Montcuq. Routier réputé et craint, il fait ses débuts dans le Quercy. En 1357, il fait irruption en Auvergne, et occupe Sermur qui servira de base à ses expéditions. En 1358, les états d'Auvergne achètent son départ 3 000 écus. En 1359, il joint ses forces à celles de Robert Knolles à Pont-du-Château. En 1361, il est avec Bérard d'Albret en Bas-Languedoc, et joint ses forces à celles de Seguin de Badefol devant Narbonne. Ils envahissent le Roussillon, puis le Toulousain ; les états de Rouergue achètent leur départ. En 1362, il est battu à Launac, du côté Armagnac. En 1363, il entre en Gévaudan avec Badefol. Prise de Brioude. En 1365, il rend sa forteresse de Blot ; avec ses Gascons, il envahit le Chalonnais. En 1366, il est avec les armées du Prince de Galles ; il bat Olivier de Mauny, cousin germain de Bertrand Du Guesclin, à Villedieu-du-Temple, puis il part en Castille avec l'ost du Prince Noir. En 1369, il est en Quercy. En 1371, en Limousin il prend Figeac. En 1373, il fait un accord : pas de guerre dans la région contre 120 000 francs. En 1374, il est emprisonné et sera libéré en 1376. En 1377, il abandonne Bergerac. En 1379, il reçoit la terre d'Arberoue et le château de Roquefort, en récompense des guerres de Castille. En 1380, il prend Montferrand et Châteauneuf-de-Randon, où le connétable Du Guesclin trouva la mort, et Chaliers. En 1381, il est en Angleterre auprès de Richard II pendant la révolte de Wat Tyler. En 1382, il est pris et rançonné dans une escarmouche. Il meurt en 1383).

John Amory (Anglais du Cheshire. Il se trouvait à la solde du comte de Foix en décembre 1362 et fut recruté au début du mois de mars 1363, en Rouergue, par Jean II d'Armagnac contre son ancien employeur. Blessé mortellement à la prise de la Charité-sur-Loire en 1364).

Etienne Anger, alias Ferragut (Provençal. Ferragut est, sans doute, de tous les capitaines tuchins - voir wikipedia -, celui qui connut le destin le plus exceptionnel. Il devait par la suite commander les troupes qui entrèrent en Arles en 1384).

Jean d'Arguelle (En avril 1364, il est en Bourgogne où il s'empare de Romenay, sur la rive gauche de la Saône).

Arnaud Guillaume, Bâtard d'Armagnac (Gascon).

Le Bourc d'Aussain (Ou d'Aussin. Vers novembre 1366 il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

Ernauton de Badefol

Seguin de Badefol (Périgourdin. Fils de Séguin II, seigneur de Badefol et de Marguerite de Bérail. En septembre 1356 il fut selon certaines sources du côté Anglais à la bataille de Nouaillé. En 1360, il devient chef de sa propre compagnie (La Margote), suite à la paix de Brétigny. En décembre 1360, il participe à la prise de Pont-Saint-Esprit. En 1361, il envahit le Languedoc, le Narbonnais, joignant ses forces à celles de Bertucat d'Albret, puis va vers le Roussillon, le Toulousain, puis le Rouergue. Les états achètent son départ 5 200 florins. Séguin abandonne là ses compagnies, comme il l'a promis, et se retire en Périgord. En 1362, il prend Montbrun avec Bertucat d'Albret, et ravage Saint-Flour ; victorieux à la bataille de Brignais. En 1363, il réapparait en Languedoc, avec le Petit Meschin, Louis Roubaud, Arnaud du Solis, Espiote ; en Gévaudan, ils prennent Brioude. En 1364, il promet de rendre Brioude contre 40 000 florins et le pardon royal ; puis il chevauche avec Louis de Navarre vers la Normandie, via La Charité. Il ravage le Lyonnais et prend Anse en novembre et en devient capitaine pour le compte du roi de Navarre. En 1365, il est excommunié par le pape et évacue Brioude. En 1366, il se rend auprès du roi de Navarre pour réclamer son dû, mais celui-ci l'empoisonne à l'aide de figues fraîches. Seguin de Badefol meurt après une semaine d'agonie.) Généalogie de la famille de Seguin et de Tonnet de Badefol.

Tonnet de Badefol (Périgourdin. Frère de Seguin. Selon certaines sources il aurait été tué au cours d'un combat en 1369. Mais selon Froissart et la Société de l'Histoire de France, on apprend qu'il enleva aux Anglais le château de Lalinde en juin 1370 et fut mortellement blessé par le captal de Buch accouru avec cent lances. Tonnet avait été auparavant capitaine de Bergerac pour le compte des Anglais).

Naudon de Bageran (Gascon. En janvier 1365, Charles V lui accorda des lettres de rémission. En novembre et décembre 1367, le gouverneur de Nivernais fit payer la solde des gens d'armes, opposés à messire Bernard de Lobrac, à Naudon de Bageran et au bourc Camus et "à leurs gens pleins de male volenté, lesquelz ennemis s'efforçoient de prendre villes et forteresses" et demeurent sur le pays en novembre et décembre 1367. Naudon de Bageran, qui, fut plus tard capitaine pour les Anglais du château de Segur en Limousin, est mentionné comme mort en 1394).

Olin Barbe (Ou Nolin Barbe. Probablement Gascon. Il se trouvait à Lourdes en 1373 et combattit surtout en Auvergne. Il occupa plusieurs châteaux en Quercy : Cazals, Pensac, Costerote. En 1375, il défendit La Roche Sannadoire et fut fait prisonnier puis enfermé à Clermont-Ferrand. Il se racheta et alla prendre la Roche Donnezat d'où Jehan Le Meingre de Boucicaut acheta son départ en 1382).

William Bardolf (Anglais. Il fut de ces capitaines qui ont refusé de déposer les armes après le traité de Brétigny en 1360. à la fin de cette année-là, il était capitaine de Saint-Thorette, près de Vierzon, dans le Berry, d'où il continua à extraire des patis).

Munde Bataillier (Ou Batillier. Kenneth Fowler le suppose Toulousain. Pour d'autres sources, il serait Allemand. Il participa à la prise de Pont-Saint-Esprit, le 28 décembre 1360 ; fut présent à la bataille de Brignais, le 6 avril 1362 après avoir servi l'année précédente en Lombardie sous le marquis de Montferrat . Sous Arnaud de Cervole, l'Archiprêtre, il est au service de Henri de Joinville, comte de Vaudémont, dans sa guerre contre le duché de Bar en 1363. En juin 1364, avec d'autres capitaines, il occupe Chaumes et Darcey, en Bourgogne. Il ravage le Eethélois en 1365, puis passe en Espagne avec Du Guesclin. Il suit un temps la cause française puis, sans doute, l'abandonne. En 1368, « fut décapitez a Paris Munde le Batiller, capitain de compaignes, pour ses démérites »).

Raimon Arnaud de Béarn (Vers 1340, il ravagea les terres du comte d'Armagnac. Il pilla Tartas, Miramont et Sensacq).

Alain de Beaumont (Breton).

Thomelin Bell (Anglais. En 1368, il attaque Vire, en Normandie, en compagnie de Folquin l'Allemand et de Hogkin Russell, et occupe la ville du 2 août au 13 septembre).

Bertram (En novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

Bertuquin ou Bertuchin (Mort en 1364).

Bertro de Bessanat (Capitaine de Corn et de Palaret en 1382. Il tient Gréalou en mai 1387. Il est cité également en juillet de cette année sous le nom de Bertronnet de Bessanat "Histoire de Languedoc, IV, preuves, 373 " Note de M. Lacabane).

Pierre de Biern (Béarnais. Il se trouvait en Auvergne en 1379 au service de Geoffroi Tête Noire).

Robert Birkhead (Anglais. Les Français le nomment Robert Briquet. Mort au combat en 1368. Cuvelier, dans sa chronique en vers à la gloire de Du Guesclin le qualifie d'écuyer : "et Briquet escuyer, qui se faisoit doubter" - C'est-à-dire qui se faisait craindre. Cuvelier le nomme aussi le Bourc de Landes, ce qui laisserait entendre qu'il pourrait être Gascon).

Blanchebarbe

Guillaume Boistel (Breton).

William Botiller (Anglais du Lancashire).

Bourdeille (Périgourdin).

Perrin Bouvetault, alias Perrot de Savoie (Savoyard. Accusé d'avoir comploté contre Louis d'Anjou au service duquel il se trouvait à ce moment-là, il est noyé avec Petit Meschin à Toulouse le 11 mai 1369. "C'était, dit le chroniqueur Villani, un homme de rien, qui, par sa prouesse et son mérite dans les armes, était arrivé à une grande puissance militaire. Il prit beaucoup de terres en Bourgogne, y fut le plus rude adversaire du roi de France, lui cherchant partout des ennemis. Le roi, pour l'expulser de la Bourgogne, envoya contre lui la compagnie d'Espagnols qui était alors en Berry. Et ceux qui furent ainsi envoyés faisaient autant de mal à leurs amis qu'à leurs ennemis ». Mais Villani semble également confondre Perrot de Savoie avec le Petit Meschin.).

Bras-de-Fer (Gascon).

Jacques de Bray (Normand. Il sert Louis d'Anjou en 1369 et échappe à la purge où nombre de capitaines de routiers seront exécutés).

Bertrand, Bourc de Breteuil (ou de Bretails. Gascon. Après la bataille de Brignais, 1 200 Tard-venus sous son commandement ravagent l'Auvergne. Le 3 juin 1362, à Montpensier, il est taillé en pièce par 400 Espagnols et Castillans sous les ordres d'Henri de Trastamare. Il fut exécuté en 1369).

Brisebarre (Henri de Vienne, sire de Mirebel, fut pris par Brisebarre en 1364 et enfermé au château de Scey).

Henry Brown (Anglais).

John Brown (Anglais).

Guillaume de Bruel (Capitaine de routiers bretons favorables à Bertrand Du Guesclin. Pour le site http://www.infobretagne.com/bretagne-bannerets-XIV.htm il s'agirait d'un certain Guillaume Gruel mais cette affirmation ne semble s'étayer sur rien de précis).

Sylvestre Budes (Breton. Décapité à Mâcon en 1380). Voir ce lien et celui-ci. également dans les Chroniques de Froissart : "Cil messire Jean Haccoude — John Hawkwood — étoit un chevalier moult aduré et renommé ens ès marches d'Italie, et y fit plusieurs grands apertises d'armes. Si s'avisèrent les Romains et Urbain, qui se nommoit pape, quand Clément fut parti de Fondes, qu'ils le manderoient et le feroient maître et gouverneur de toute leur guerre. Si le mandèrent et lui offrirent grand profit, et le retinrent lui et sa route à sols et à gages, et il s'en acquitta loyaument; car il, avecques les Romains, déconfit un jour messire Sevestre Bude et une grand'route de Bretons; et furent sur la place tous morts ou pris, et messire Sevestre Bude amené prisonnier à Rome, et fut en grand péril d'être décolé; et au voir dire, trop mieux vaulsist que pour l'honneur de lui et de ses amis que il l'eût été au jour que il fut amené à Rome, car depuis le fit pape Clément décoler en la cité de Mâcon, et un autre écuyer breton avecques lui, qui s'appeloit Guillaume Boi-L'Ewe; et furent souspeçonnés de trahison, pourtant qu'ils étoient issus hors de la prison des Romains, et ne pouvoit-on savoir par quel traité; et vinrent en Avignon, et là furent-ils pris. De leur prise fut coupable le cardinal d'Amiens, car il les haioit dès le temps qu'ils faisoient la guerre en Romanie pour le pape; car ils avoient sur les champs rué jus les sommiers du cardinal d'Amiens ès quels il avoit grand'finance, vaisselle d'or et d'argent, et l'avoient toute départie aux compagnons qui ne pouvoient être payés de leurs gages, dont le cardinal tint ce fait à grand dépit et les accusa couvertement de trahison. Quand ils furent venus en Avignon, il fut avis que ils étoient là cauteleusement traits pour trahir le pape: si furent pris et envoyés à Mâcon, et là décolés").

Yvon Budes (Breton).

Alan Buxhill (Anglais. Il est capitaine de Saint-Sauveur-leVicomte en 1370. La même année, ll est co-lieutenant du roi d'Angleterre en France, avec Robert Knolles, Thomas Grandison et Thomas Burchier).

Hugh Calverley (C'était un gentilhomme du comté de Chester, qui y possédait un manoir et seigneurie de son nom, à trois lieues de la ville de Chester. Il se distingua dans les guerres de Bretagne, d?Espagne et de France, et y acquit beaucoup d'honneur, de réputation et de fortune. Il était un des champions au combat des trente et se trouvait à la bataille d'Auray. Il y eut une discussion avec Chandos qui remplissait les fonctions de major-général de l'armée , relativement au poste qu?il lui avait assigné ; mais qui était un poste de confiance. Calverlay possédait l'estime et l'amitié de Du Guesclin qui l'avait battu au combat de Montmuran en 1353 et avec lequel il fit depuis la première campagne de Castille en 1365. Le brave connétable en laissa échapper un témoignage flatteur, lorsque sir Hugh s?exposa avec un seul vaisseau pour couvrir les navires chargés du trésor du duc Jean IV, contre l'attaque des vaisseaux français, et les fit entrer à St-Malo en 1379. Calverley commandait une des Grandes Compagnies, qui dévastaient la France en 1365, et en semblait le chef le plus accrédité. Ce fut à lui que Du Guesclin s'adressa pour déterminer les compagnies à le suivre en Espagne, ce qu'il parvint à obtenir. Calverley, avec les Anglais sous ses ordres, partagèrent l'honneur et les succès de la première expédition du connétable en Castille. Mais le prince de Galles s'étant joint à l'armée de Pierre le Cruel avec une armée auxilliaire, Caverley, pour ne pas être obligé de combattre contre son prince et ses propres compatriotes, quitta l'armée de Du Guesclin et passa dans celle du prince Edouard. Il se trouva ainsi donc opposé à celui sous les drapeaux duquel il venait de servir, mais ses raisons étaient trop légitimes pour n?être pas appréciées de Du Guesclin et ils n'en demeurèrent pas moins bons amis. Lorsque le vaillant Breton sortit sur parole de sa prison de Bordeaux, Calverley lui offrit trente mille doubles, monnaie d'Espagne, pour l'aider à payer sa rançon. Sir Hugh était capitaine ou gouverneur de Calais en 1376 et 1377. Il servait comme amiral de la flotte du roi d'Angleterre en 1379 ; se trouvait au siège de Nantes en 1383. Il avait été avec Robert Knolles en 1380, l'un des premiers et principaux fondateurs de l'hospice des Anglais dans la ville de Rome. Il mourut en 1395 ou 1396 sans postérité ; possédant plusieurs terres dans le comté de Berks, et laissant pour héritier David de Calverley son petit neveu, âge seulement de huit ans. Dans son cas, comme pour celui de Robert Knolles, on ne peut parler proprement d'un capitaine des Grandes Compagnies, car sa fidélité fut toujours acquise au roi édouard III d'Angleterre et au Prince Noir).

Petit de Cambrai (Présent au siège de Tarascon, dans les troupes de Du Guesclin en 1368. Voir aussi wikipedia pour le siège de Tarascon).

Le Bourc Camus (Gascon. Il participe à la prise de Pont-Saint-Esprit, fin décembre 1360 et est de la bataille de Brignais en 1362. Il partit combattre en Italie pour le compte du marquis de Montferrat. En novembre-décembre 1367, il se trouvait en Nivernais. Il sera décapité à Paris en 1369. On dit qu'il faisait jeter dans une fosse enflammée les prisonniers qui ne voulaient ou ne pouvaient se racheter).

Le Bourc de Cardeilhac (Peut-être Pierre de Cadillac. Il se trouvait à Lourdes en 1370 et participa au combat du Pas-de-l'Arrêt où il fut fait prisonnier. On le rencontre encore dans les rôles de 1376 sous le nom de Bore de Cardelhac).

Garciot du Castel (Pyrénéen "ung moult sage homme et vaillant chevalier? et bon François ? (Froissart)).

Jean de Castelnau (Quercynois).

Le Bourc de Caupène (Exécuté en 1369 selon Kenneth Fowler. Selon Froissart, il s'agirait de Bernard de Taride, dit le Bourc de Campane, et il aurait été tué à la bataille d'Aljubarrota). Pour Germain Butaud, il s'agit de Garcie-Arnaud, dit.)

Robert Ceni (Décapité en 1368. Par déduction et à l'examen des sources, il pourrait s'agir en fait de Robert Cheyney, mais dans ce cas les dates ne correspondent pas).

Arnaud de Cervole, alias l'Archiprêtre (Voir sa biographie sur wikipedia. Assassiné par un homme d'armes de sa compagnie, en Bourgogne le 25 mai 1366).

Gérard Chabot, sire de Rays (Il pourrait s'agir de Gérard V Chabot dit "Gérard V de Retz" ? vers 1320-vers 1399 - baron de Retz, seigneur de Machecoul, La Mothe-Achard et Avrilly).

John Chase (Anglais).

Robert Cheyney (Anglais du Kent. Prisonnier à la bataille de Cocherel en 1364, il paye sa rançon de 12 000 florins, un coursier valant 300 francs, une haquenée du prix de 60 francs, une épée, une dague et un fer de lance. En juin 1369, John Chandos l'envoie avec les routes de John Chase et Hodgkin Russell assiéger Compeyre, la clé de la défense du Tarn près de Millau).

John Chilseden (Anglais).

Jean de Chauffour (Lorrain. Décapité en 1364 à Langres).

Thibaud de Chauffour (Lorrain. Décapité en 1364 à Langres).

Benedetto Chipperel (Lombard. Le duc d'Anjou, Jean de Berry, agissant comme lieutenant du roi de France — es parties de la langue d'oc — le retient à son service au début de l'an 1369. Sous ses ordres servent Antoine de Savoie, Alfonso de Maillorques, Bertrant le Normant, Perrin le Bourgoingon, Perrot Despaigne, Jehan de Vaudemont, Guillemin Dausseurre, Jehan de Heynault, Jehannin de Corbie, Jehan de Bar. Après 1369, il semble que Chipperel ait continué à servir Charles V. Froissart l'atteste encore jusqu"en 1375. Il apparaîtrait encore en 1381 au moins, selon l'ouvrage de F. Lehoux : « Jean de France, duc de Berri, sa vie, son action politique, 1340-1416 », T. II, Paris 1966, P. 27 et N. 3 et p. 43, n.3).

Jacques Claret

Robert le Comte

Jean de Cornouaille (Breton).

Le Cozi

Cressonvale (Décapité sans doute en 1364).

John Creswell (On trouve aussi Creswey. Anglais du Nothumberland. Il fut le lieutenant de John Amory avant de commander sa propre route. Il tient la place de Moncontour en juillet 1372 face à Du Guesclin et négocie la reddition. Mort à la bataille de Chizé le 21 mars 1373 pour certaines sources - Germain Butaud le dit prisonnier - et pour Fowler en 1374 ou 1376. Butaud le signale encore à Lusignan où il capitule le 1er octobre 1374).

Edmund Creswell (Anglais du Northumberland).

Crokart ou Croquart (Allemand. Voir sur wikipedia. Voir aussi dans les Chroniques de Froissart : “Croquard […] avoit été en son commencement un pauvre garçon et longtemps page du seigneur d'Ercle en Hollande. Quand ce Croquard commença à devenir grand, il eut congé et s'en alla ès guerres de Bretagne, et se mit à servir un homme d'armes. Si se porta si bien que, à un rencontre où ils furent, son maître fut tué ; mais pour le vasselage de lui, les compagnons l'élurent à être capitaine au lieu de son maître; et y demeura. Depuis, en bien peu de temps, il gagna tant et acquit et profita par rançons, par prises de villes et de chasteaux, qu'il devint si riche qu'on disoit qu'il avoit bien la fiance de soixante mille écus, sans les chevaux, dont il avoit bien en son étable vingt ou trente, bons coursiers et doubles roncins. Et avec ce il avoit le nom d'être le plus appert homme d'armes qui fut au pays. Et fut élu pour être à la bataille des Trente ; et fut tout le meilleur combattant de son côté, de la partie des Anglois, où il acquit grand grâce. Et lui fut promis du roi de France que, si il vouloit revenir François, le roi le feroit chevalier et le marieroit bien et richement, et lui donneroit deux mille livres de revenu par an, mais il n'en voulut rien faire, et depuis lui meschéy-il (…). Ce Croquard chevauchoit une fois une jeune coursier fort embridé, que il avoit acheté trois cents écus, et l'éprouvoit au courir. Si l'échauffa tellement que le coursier, outre sa volonté, l'emporta ; si que, à saillir un fossé, le coursier trébucha et rompit à son maître le col. […]).

John Daalain (Anglais. Il fut à la bataille de Brignais avec sa troupe placée sous les ordres de John Amory ou d'un autre chef de bande).

Nicholas Dagworth (Ou Thomas ? Anglais. Voir ce lien).

Frère Darrier (Ou frère Dare. Probablement Gascon. Vers novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

John Devereux (Anglais. Les 22 et 23 juin 1372, il est présent à la bataille navale de La Rochelle. La flotte anglaise est incendiée par des brûlots. Il parvient à s'échapper du désastre. Un mois plus tard, le 22 août 1372, on le retrouve à la bataille de Soubise où le captal de Buch, surpris par Owen le Gallois sera fait prisonnier. Encore une fois Devereux s'échappe. Le 21 mars 1373, il participe à la bataille de Chizé : Du Guesclin vient mettre le siège devant cette ville, qui appelle à son secours John Devereux, qui se trouve à Niort. Celui-ci réunit les garnisons des villes des alentours, et s'en va attaquer les Français, qu'à tort il estime moins nombreux, devant Chizé. Presque tous les Anglais trouvent la mort, excepté les 300 prisonniers dont il fait partie).

Hervé de Dinan (Breton).

Pierre Dorguel (Il s'empare, en compagnie d'autres chefs de routiers, en juin 1364, de Chaumes et de Darcy, en Bourgogne).

Bernard Douat (Ou Bernard Donnat. Mentionné comme chef des routiers dès 1366. Attesté encore en 1378).

Duant (Yvon de la Roche, dit. Breton). Voici la montre qu'il présenta en 1369 au duc d'Anjou.
La monstre Yvon de la Rouche, dit Duant, escuier breton, et de trente et neuf autres escuiers de sa compaignie soubz le gouvernement de Mons. le duc d'Anjou ou pays de Grascoigne, receue a Pierraguers, le Ve jour de nouvembre l'an mil CCCLXIX.- Le dit Yvon, cheval moreau, piez derrière blancs, IIIIXX 1.
- Gieffroy Roche Rousse, cheval rouge bay, jambes grises, LX 1.
- Alain le neveu, cheval bay obscur labore de tout, XLV 1.
- Perrot de Clunehaut, cheval gris rouan, teste noire, LX 1.
- Olivier des Tenieres, cheval fauve, musei blanc, XXX 1.
- Coulin de Beuf Ville, cheval rouge bay, vête noire sur le dos, XLV 1.
- Jehan du Homme, cheval noir blanc colleur de pye, XL 1.
- Robin de Filboys, cheval blanc pommelé, XXX 1.
- Jehan de Lesnoin, cheval blanc moucheté, XL 1.
- Olevier Normant, cheval gris noir labore du tout, LX 1.
- Giles Eigault, cheval bay obscur, crine, queue, jambes noires, LX 1.
- Olevier de la Cornelliere, cheval bay obscur, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Yvon le Dannoys, cheval gris blanc pommelé, LX 1.
- Jehan Allart, cheval morel, les pyez blancs, XXXV 1.
- Raoul Poincel, cheval gris rouan, teste et jambes noires, XLV 1.
- Guillemet Frion, cheval morel, pie senestre devant blanc, XXX 1.
- Gieffroy Roussel, cheval gris noir merqué cuisse destre, XXXV ]..
- Perrot Pays, cheval morel, III piez et visaige blancs, XL 1.
- Robert Boquien, cheval tout blanc fendu, XXX 1.
- Olevier de Leez, cheval tout blanc sans signal, LX 1.
- Gieffroy la Vache, cheval tout noir sans signal, LX 1.
- Guillaume la Vache, cheval morel, les piez blancs, XXX 1.
- Philippot la Vache, cheval gris, teste et jambes noires, LX 1.
- Denis le Forestier, cheval brun bay, jambes grises, LX 1.
- Guillaume Borrisson, cheval tout noir sans signal, XLV 1.
- Thomas Ouson, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Olevier de Duault, cheval bay obscur estoilé ou front, L 1.
- Olevier de Mènent, cheval fauve, vête noire sur le dos, LX 1.
- Olevier de Bresillac, cheval tout noir sans signal, XXX 1.
- Clemens de la Cornelliere, cheval gris blanc pommelé, jambes grises, L 1.
- Philippe de Carnys, cheval rouge bay, musei blanc, XL 1.
- Gieffroy Frion, cheval brun bay, III piez blancs, XL 1.
- Jehan Abram, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Jehan Longue Joue, cheval bay cler estoilé ou Ione, L 1.
- Jehan de Broin, cheval noir blanc colleur de pye, XXX 1.
- Roullant le Gasse, cheval tout blanc sans signal, XXX 1.
- Raoul Doilliee, cheval moreau, musei blanc, L 1.
- Guillaume de Coursey, cheval tout noir sans signal, XXX 1.
- Loys de la Soraye, cheval noir gris, jambes noires, XL 1.
- Thiebault Budes, cheval bay obscur estoilé ou front, LX 1.

Rabigot de Dury (Il tient Vailly-sur-Aisne en 1358).

Henry Eglisale (Anglais).

Espagnolet, alias Espagnolet de Paperan (Basque. En 1380, il commandait les bandes qui bloquaient Toulouse. Il s'empara et rançonna deux fois coup sur coup le château de Curvale).

Raimonet de l'Espée (ou Raymond l'Aspois. Ramonet d'Aspect, dit. Commingeois. Compagnon d'armes du Bascot de Mauléon, il commanda Mauvezin en 1373. Par la suite, il passa au service du duc d'Anjou, le suivit en Italie et mourut devant Naples).

William Felton (Anglais. Mort en 1367 en Espagne, au cours d'une embuscade tendue par Pierre, dit le Bègue de Villaines).

Florimont

Folcquin l'Alemant (Folekin Volemer, alias. Allemand. En 1368, il attaque Vire, en Normandie, en compagnie de Thomelin Bell et de Hogkin Russell, et occupe la ville du 2 août au 13 septembre).

Thomas Folifait (Anglais. Vaincu et fait prisonnier par Du Guesclin le 4 décembre 1370 à la bataille de Pontvallain).

Perrot de Fontans (Dit Perrot le Béarnais. Il fut capitaine de Châlucet, une importante forteresse tenue par les routiers. Vivait encore en 1404).

Le Bourc de Galard (Perrot de Galard, dit. Capitaine éprouvé, chef de plusieurs compagnies d'irréguliers se battant pour le roi d’Angleterre, Perrot de Galard était sans doute un bâtard des seigneurs d’Espiens, en Gascogne. Proche des fameux Bertrand de la Sale et Bertrucat d’Albret, il s’empara du château du Sailhant (Andelat, 15) le 10 octobre 1380. Dès lors, la forteresse devint son quartier-général. En 1385, il commandait la place de Saint-Cirq, assiégée par Gaucher de Plassac. Il fut massacré avec la garnison. Ses armes sont : d'or à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules. Il est le fils de Pierre de Galard, baron d'Espiens, Lot-et-Garonne).

Owen de Galles (Owain Lawgoch, dit. Gallois. Voir sur wikipedia).

Bâtard de Garland (Bernard, dit le. Breton. Surnommé Le méchant bossu. Bernard de Garlan, capitaine d'une troupe de brigands, s'empare de la forteresse d'Alleuze. Il renforce la fortification par une solide muraille avec une entrée unique équipée d'un pont levis. Il y abrite des troupes anglaises. Il pille et terrorise la campagne environnante. En 1388, des gens d'armes royaux essaient, en vain, de le chasser. Malgré le soutien des arbalétriers envoyés en renfort par les Consuls de Saint-Flour, les gens d'armes royaux ne parviennent pas à s'emparer de ce repaire de brigands. Le « méchant bossu d'Alleuze » (comme le désignaient les paysans des alentours), décide alors le blocus de Saint-Flour. Il tue une trentaine de notables, ainsi que des gens du peuple de Neuvéglise, d'Oradour, de Murat, de la Chapelle-Laurent, de Coltine, de Saint-Alban. Terrorisés, de nombreux habitants des campagnes émigrent. En Janvier 1391, Bernard de Garlan vide le château d'Alleuze contre une somme de 30 000 Livres. L'évêque de Clermont, Henri de la Tour, y installe à nouveau une très petite garnison. En 1405, craignant que le « méchant bossu d'Alleuze » ne revienne, les sanflorains détruisent le château.

Le Goulu

Gourdinot (Auvergnat).

Mathieu de Gournay (Breton, d'après le site http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=279 il participe à la bataille d'Auray. Si l'on en croit d'Argentré dans son histoire de Bretagne, il est plus que probablement Anglais. Michaud dans son ouvrage nous en donne la confirmation ainsi que Cuvelier dans sa chronique rimée sur Du Guesclin. Il est présent au siège de Briviesca).

Thomas Grandison (Anglais. Vaincu par Du Guesclin à Pontvallain le 4 décembre 1370).

Richard Grilles (Tué à la prise de Sainte-Sévère, en 1372).

Yvon de Groeslort (Breton).

Auffroy de Guébriant (Breton).

Olivier Du Guesclin (Breton).

Guillampot (Exécuté en Bourgogne en 1364. En mars de cette même année, il s'était emparé de la Ferté).

John Hawkwood (Anglais. Parfois nommé « Hactonde » dans les chroniques de Froissart. Capitaine de la Compagnie Blanche qui devint un célèbre condottiere en Italie. Mort en 1394. Son monument se trouve dans la cathédrale de Florence. Voir sa biographie sur wikipedia).

Robert Hawley (Anglais).

Johann Hazenorgue (Allemand. Ses compagnies sont signalées près de Montpellier en 1362. Elles incendient les faubourgs de Pignan et une grande partie de ceux de Mirevals et de Vic. Il mène une compagnie de routiers à la bataille de Najera en 1367, dans le camp de Pierre le Cruel et de Edouard de Woodstock – le Prince Noir – où il se situe à l'aile gauche).

Frank Hennekin ou Hennequin (Allemand, natif de Cologne. Le chroniqueur Jean le Bel dit qu'il fut un garçon pauvre d'Allemagne. Il est capitaine de Sissonne en 1358).

Roger Hilton (Anglais).

David Holgrave (Anglais du Cheshire. Battu et fait prisonnier par Du Guesclin à Pontvallain le 4 décembre 1370. On le retrouve face à Du Guesclin à Moncontour en juillet 1372 où il traite la reddition de la place. Il est fait prisonnier à la bataille de Chizé le 21 mars 1373. Il meurt en 1405).

Richard Holm (Anglais du Yorkshire. Il est fait prisonnier à la bataille de Chizé le 21 mars 1373).

Adam Hormeston (Anglais).

Alain de la Houssaye (Breton. Il fut, selon Froissart, un des chevaliers bretons qui se distinguèrent à la bataille de Cocherel, en 1364. Il suivit, en 1366, Bertrand Du Guesclin en Espagne, et se trouva à l'attaque de la ville de Birviesca, où il eut les deux bras rompus. Il accompagna aussi Du Guesclin dans sa seconde expédition en Espagne, et combattit, en 1369, à la bataille de Montiel. D'Argentré prétend que ce fut dans la tente d'Alain de la Houssaye qu'Henri de Trastamare tua son frère Pierre le Cruel, roi de Castille. Alain de la Houssaye guerroya ensuite en France en 1371 et en 1378, et s'empara, avec d'autres capitaines bretons, de la ville de Cadillac, en Gascogne. Il figure avec un autre chevalier et vingt et un écuyers dans une montre reçue le 17 novembre 1373, à Valognes. Son sceau, apposé à une quittance de ses gages du 20 novembre de la même année, représente un échiqueté d'argent et de sable, avec une bordure. Supports : deux léopards. On le trouve mentionné avec la qualité de capitaine de Rennes, au nombre des chevaliers qui ratifièrent le traité de Guérande, le 1er mai 1381).

Tristan de la Houssaye (Breton).

Walter Huet (Anglais. Installé au port du Collet, près de Bourgneuf, il rançonne tout le pays de Retz et notamment les paroisses de Saint-Pierre-de-Bouguenais, Saint-Jean-de-Bouguenais et Rezé. Il fut de la bataille d'Auray).

Bernard des Isles, bastard de l'île (Breton)

Jean des Isles (Breton).

John Jouel (Anglais. Il combattit aux côtés du captal de Buch et, tombant dans le piège tendu par Bertrand Du Guesclin; fut tué à la bataille de Cocherel le 16 mai 1364. Il participa à la bataille de Brignais en 1362).

Geoffroi de Kerimel (Breton).

Hervé de Kerlouet (Breton).

Jean de Kerlouet (Breton).

Robert Knolles (Ou Knowles, ou Robin Canole dans les chroniques françaises. Après le traité de Brétigny de 1360, il retourne en Bretagne et assiste à nouveau Jean IV de Montfort dans sa lutte pour la possession du duché. Robert Knolles s'empare de Ménétrol-sous-Sancerre en 1361 mais échoue devant Sancerre. En septembre 1364, il remporte la bataille d'Auray. Charles de Blois est tué pendant le combat et Bertrand Du Guesclin, son principal capitaine, est capturé. Dès lors, la mainmise de Jean IV sur le duché est assurée et confirmée par le roi Charles V au Traité de Guérande du 12 avril 1365. En 1367, il accompagne le Prince Noir et John Chandos en Castille où ils remportent la bataille de Najera contre Henri II de Castille, Henri de Trastamare, et Bertrand Du Guesclin, de nouveau capturé. En 1369, il assiste le Prince Noir, malade, en Aquitaine. En 1370, la guerre contre la France reprend. Edouard III le met à la tête d'une armée. En juillet, il débarque à Calais avec 3 000 hommes dans le but de reprendre possession du royaume. Cette conquête se transforme en raid de pillages, saccages, exactions. Incapable de prendre les villes, Knolles se contente de brûler les campagnes. Knolles retourne alors en Bretagne où il fait face à une mutinerie de certains de ses hommes, fatigués de se battre pour un maigre butin. Il abandonne alors la partie et se réfugie dans son château de Derval que lui a offert Jean IV). En 1373, il sort de sa retraite pour aider Jean IV, de nouveau en lutte contre Charles V. Le temps des victoires est cependant passé. Du Guesclin parvient à conquérir une grande partie du duché et Knolles doit rentrer en Angleterre. Il meurt à Sculthorpe dans le Norfolk le 15 août 1407. Quand au XIVe siècle on apercevait le faite dénudé de quelque demeure en ruine, on avait coutume de dire : « Voyez la mitre de Robert Knolles »- In Froissart par K. de Lettenhove).

Yvon de Lacoué (Ou Alain de Lakouet. Breton).

Lamit (Gascon et pour d'autres sources routier breton. On sait que le terme, comme celui d' "Anglais" ou de "Navarrais" était assez générique chez les chroniqueurs pour désigner les routiers qui sévissaient au moment où ils exposent les faits. Il participe à à la prise de Pont-Saint-Esprit en décembre 1360. Il était capitaine de Longwy en 1365).

Bâtard de Landorre (Tué le 21 juillet 1381 par les troupes de Gaston Fébus).

Briand de Lannion (Breton).

Brémond de Laval (Breton).

Cathelin La Ville (Gentilhomme. Il rançonne de 500 florins le château de Saint-Germain – Bourgogne – qu'il occupe encore au 31 août 1365 pour le compte de Seguin de Badefol).

Guillaume de Laval (Breton).

Le Bourc de Lesparre (Gascon).

Limousin (Arnaud de Solier, dit. Limousin. Dans sa jeunesse, il fut valet. Lieutenant de Louis Raimbaud, lui même capitaine de Seguin de Badefol. Tous deux reçoivent la garde de Brioude pendant les absences de leur chef. C'est à ce moment que se passe l'épisode de cette femme de Brioude qui se partage entre Raimbaud et le Limousin. La conclusion de cette « comédie de boulevard » sera la prise de Raimbaud à la Volte le 1er mai 1365 et sa décapitation à Annonay sur ordre du roi - Voir le lien pour plus de détails, mais il y a contradiction sur le lieu de l'exécution).

Le Basquin de Lingot (Pierre d"Escalat, dit. Gascon).

Hélies ou Elias Machin, alias Petit-Meschin (Gascon. Il fut valet dans sa jeunesse. Accusé d'avoir comploté contre Louis d'Anjou au service duquel il se trouvait à ce moment-là, il fut noyé à Toulouse le 11 mai 1369. Il combattit à la bataille de Najera dans les rangs de Henri de Trastamarre).

Jean de Malestroit (Breton).

Mérigot ou Aymerigot Marchès (Froissart le nomme Aymerigot Marcel. Il naît dans le Limousin en 1360, l'année de la signature du traité de Brétigny. Il est de noble extraction : son père, Aimery Marchès, est chevalier de Beau-Déduit, seigneur de Châlus, Marchès et Noblac. Sa mère est Marguerite d'Ussel. Lorsque les provinces concédées à l'Angleterre par le traité sont remises entre les mains de leurs capitaines, les parents de Mérigot qui refusent de servir le roi d'Angleterre quittent leurs terres du Limousin. Mérigot est laissé à la garde d'un tuteur puis à celle de son oncle, Guyot d'Ussel, qui ont embrassé le parti anglais. Guyot demeurera toute sa vie l'un de ses plus proches compagnons. Mérigot fait ses premières armes à l'âge de 15 ou 16 ans et ne tarde pas à créer sa propre route. Il commence alors à rayonner dans le Limousin et l'Auvergne, rançonnant et pillant. Par ruse, par force ou par « échellement », il prend des châteaux dont il fait des bases de refuge et d'opérations, désobeissant alors au roi d'Angleterre qui, la trêve une fois signée, interdit ces actes de guerre. Pour son plus grand malheur, Mérigot s'en prendra également à des biens appartenant au puissant et avide duc de Berry, oncle du jeune roi de France Charles VI. Il est l'auteur de ces mots rapportés par Froissart, qui illustrent bien la quête aventureuse des routiers et des pâtis (ou pactis) qu'ils imposaient aux populations, leur garantissant leur protection en échange d'argent, de victuailles : « Comment étions-nous réjouis quand nous chevauchions à l'aventure et que nous pouvions trouver sur les champs un riche abbé, un riche prieur, un riche marchand ou un convoi de mulets de Montpellier, de Narbonne, de Limoux, de Béziers, de Carcassonne ou de Toulouse, chargés de draps d'or ou de soie, de Bruxelles ou de Montivilliers, et de pelleteries venant des foires de Lendit ou d'ailleurs ou d'épiceries venant de Bruges ! Tout était nôtre ou rançonné à notre volonté. Tous les jours nous avions un nouvel argent. Les vilains d'Auvergne et de Limousin nous pourvoyaient et amenaient en notre château les blés et la farine, le pain tout cuit, l'avoine pour les chevaux et la litière, les bons vins, les bœufs, les moutons, les brebis, tout gras, et la poulaille et la volaille. Nous étions étoffés comme rois. Et quand nous chevauchions, tout le pays tremblait devant nous. Par ma foi, cette vie était belle et bonne, et mes pactis me valaient plus de vingt mille francs par an. » Il prend le château de la Roche-Vendeix dont il fera une base inexpugnable durant plusieurs années. Mais les populations en appellent au roi de France et une petite armée est chargée de le déloger. Trahi par un sien cousin, il est fait prisonnier, emmené au châtelet de Paris où il est jugé. à l'âge de 31 ans, le mercredi 12 juillet 1391, il est décapité).

Alain de Mauny (Breton).

Henri de Mauny (Breton).

Hervé de Mauny (Breton).

Jean de Mauny (Breton).

Olivier de Mauny (Breton. Les Mauny sont parents de Du Guesclin. Olivier en est le plus illustre).

Le Bascon de Mareuil (Jean du Sault, dit. Fidèle de Charles le Mauvais, roi de Navarre, il fut de ceux qui assassinèrent à Alençon Charles de la Cerda, dit Charles d'Espagne, à l'auberge de la Truie qui File en 1354. Il trouva la mort à la bataille de Cocherel en 1364.).

Le Bascot de Mauléon (Béarnais. Il livra ses souvenirs à Froissart, lors du “Voyage en Béarn”, dans l'auberge tenue par Arnauton du Pin. Si l'on en croit ses souvenirs livrés au chroniqueur Jean Froissart, il participa à la bataille de Poitiers (c'est-à-dire Nouaillé) en 1356 aux côtés de Jean III de Grailly, captal de Buch, et était alors âgé de 22 ans. Il serait donc né vers 1334. Il suivit le captal et Gaston Phébus son cousin en Prusse et participa à la prise du marché de Meaux et au massacre des Jacques qui assiégeaient les reines. Il participe à la bataille de Brignais en 1362, puis à celle de Cocherel en 1364, où il est fait prisonnier. Il combattit dans l'ost du Prince Noir lors de la campagne d'Espagne en 1367 et fut donc probablement présent à la bataille de Najera).

Robert Mitton (Anglais. Il est fait prisonnier à la bataille de Chizé le 21 mars 1373).

Moleterre (Il est à la solde d'Edouard de Woodstock, prince de Galles d'août 1366 à février 1367. Georges Guigue dans son ouvrage (voir sources) le cite cependant dans les rangs de Henri de Trastamare et de Du Guesclin à la bataille de Najera).

Bastard de Monsac (Périgourdin. Il fait prisonnier Arnaud de Cervole, dit l'Archiprêtre, à la bataille de Brignais).

Bertrand de Montprivat

Pierre de Montaut (Gascon).

Montfaucon (C'est un familier du duc de Berry. On le trouve en 1389 dans le Rouergue avec una gran rota de gens d'armas).

Thomas Morville (Anglais. Exécuté par noyade en 1365 en Basse-Normandie).

Gaillard de la Motte (Dit aussi Galen de la Motte. Gascon).

Guionnet de Morestun (En 1385, il commandait Ost pour le compte des « Compagnons »).

Richard Musard

Jehannot le Nègre (Ou Johannet le Nigre. Vers novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais. Il fut décapité à Paris en 1369 ou 1370).

Jean de Neufchâtel (Franc-comtois. Mort en 1369).

Robaut de Nice (En 1362, il rançonne les ambassadeurs de Pierre le Cruel dans les environs de Béziers. Ceux-ci doivent s'acquitter de 10 000 florins pour recouvrer la liberté).

Nichili (Ce sobriquet signifie : celui qui n'a rien).

John Norbury (Anglais du Cheshire. Il a servi sous John Neville comme mercenaire en Gascogne en 1377-1378. On le trouve ensuite en Bretagne, où il a été lieutenant du capitaine de Brest dans les années 1380-1390. Ayant fait de beaux “profits”, il rentra en Angleterre où il devint l'un des écuyers du roi Henri IV, avant de devenir son trésorier. Il fit fructifier cet avoir acquis au cours de sa carrière de routier en prêtant à des taux usuraires).

Pierre d'Oignel (Vers novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

Richard d'Oleron (Gascon).

Amanieu d'Ortigue (ou Amanieu de l'Artigue est un aventurier d'origine gasconne, peut-être du hameau d'Ortigues dans la commune de Cézac.Gascon. Il finit décapité ou pendu et écartelé à Toulouse, sur ordre du duc d'Anjou, le 11 mai 1369 Amanieu d'Ortigue Le 11 mai 1369, Louis duc d'Anjou fit décapiter et écarteler Amanieu d'Ortigue, Noli Pavalhon et Guyonnet de Pau, qui avaient conspiré avec Le Petit Meschinet Perrin de Savoie, pour livrer le duc leur maître aux Anglais.).

Ourri l'Alemant (Winrich von Fischenich, dit. Allemand).

Jean Pansard (Breton).

Bosonet de Pau (Béarnais. D'abord au service des Anglais, il est engagé par Du Guesclin en 1368. Inculpé de trahison, il fut noyé dans la Garonne sur ordre du duc d'Anjou le 11 mai 1369).
Voici la montre qu'il présenta en 1368, et qui nous permet de connaître les noms de ceux de sa compagnie. Le chiffre à la fin de chaque ligne indique le prix auquel on estimait le restor des chevaux.
La monstre Bouzomet de Pau, escuier, et de LIX autres escuiers de sa compaignie et séquelle soubz le gouvernement de Mons. le duc d'Anjou ou païs de Guascoigne, receue a Gaillac au Aubigoys le VIIIe jour de marz l'an de grace mil CCCLXVIII. - Ledit Bauzommet, cheval blanc pommelle, crine, queue, jambes noires, IIII** 1.
- Bertronnet de Marsan, cheval tout blanc labore du tout, LX 1.
- Le Clerc d'Orthe, cheval fauve cenreux, vête noire sur le dolz, XLV 1.
- Jacquemin de Florence, cheval tout noir sanz signal, L 1.
- L'abbat de Pommieres, cheval bay obscur fendu, LX 1.
- Pierre d'Iritier, cheval bay cler musei blanc, XLV 1.
- Amainiat de Ganth, cheval brun bay, LX 1.
- Gansot le Bigourdan, cheval blanc, nairines fendues, L 1.
- Pierre Legier, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Augier de Paul, cheval tout noir labore devant, LX 1.
- Mentillon, cheval tout blanc labore devant, L 1.
- Le bastart de Mente, cheval rouan, crine, queue, jambes noires, LX 1.
- Mimolet d'Esterac, cheval tout noir, musei blanc, XL 1.
- Le Nègre de Lescar, cheval fauve, les jambes noires, L 1.
- Janequin Lalement, cheval tout blanc fendu, XL 1.
- Anequin le Mareschaut, cheval tout noir estoillé ou front, L 1.
- Cap Denier, cheval gris noir, XL 1.
- Traversier, cheval blanc noir couleur de pie, L 1.
- Gaillart de Lespelz, cheval chastaing labore devant, L 1.
- Fourtanier de la Fitte, cheval tout noir sanz signal, XL 1.
- Berdolon Lespelz, cheval brun bay, LX 1.
- Arnaut Chaut, cheval tout blanc pommelé, XXX 1.
- Chappon de Eoe, cheval gris blanc, le pié destre derrière noir, L 1.
- Guillardet Didron, cheval bay cler, les pies derrière blancs, XL 1.
- Jehannet de Lobier, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, XXX 1.
- Pierre de Taurigant, cheval fauve labore des jambes devant, XL 1.
- Jehannot de Vie, cheval bay cler, jambes noires, XXX 1.
- Le bastart de Saint Poul, cheval bay cler, musei blanc, L 1.
- Andrevet Lalement, cheval gris pommelé, XL 1.
- Gaissie Arnault le petit, cheval rouan, teste noire, L 1.
- La Guogure d'Espieute, cheval bay marché cuisse destre, LX 1.
- Naudonet de Heynaut, cheval tout blanc fendu, XXXV 1.
- Thomas de Combe Rogier, cheval fauvel, crine, queue, jambes noires, XXX 1.
- Jehan Daniel, cheval gris pommelé, XL 1.
- Guillaume Arnault de la Salle, cheval bay obscur estoillé ou front, XL 1.
- Galloys le Norment, cheval tout noir labore derrière, XXX 1.
- Menaut de Rolle, cheval blanc noir colleur de pie, XL 1.
- Berdolot de Chastillon, cheval tout noir, les jambes blanches, L 1.
- Pierre de Pymont, cheval gris blanc pommelé fendu, L 1.
- Berdolin de Ganth, cheval tout noir estoillé ou front, XXV 1.
- Perrin le Xantoingois, cheval tout blanc labore du tout, XXX 1.
- Mourel de Cominge, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XXXV 1.
- Antes Lalement, cheval tout blanc fendu, L 1.
- Bloys de Padoe, cheval bay obscur marché cuisse destre, L 1.
- Pierre lo Beau, cheval tout noir senz signal, XXX 1.
- Le bourt viel de Cassaignes, cheval chastaing labore derrière, L 1.
- Menaut de Senons, cheval tout blanc labore derrière, XL 1.
- Le bourt de la Lobiere, cheval brun bay, crine queue, jambes noires, XL 1.
- Bernait de Salins, cheval chastaing labore devant, L 1.
- Arnaut Remonnet, cheval blanc noir couleur de pie, LX 1.
- Guillaume Arnauton d'Orte, cheval tout blanc fendu, XXX 1.
- Anequin le Flament, cheval gris blanc pommelé, XXXV 1.
- Gaission de Bougens, cheval tout noir estoillé ou front, XL 1.
- Petiton le Normant, cheval bay obscur labore derrière, XXX 1.
- Pierre de Saint Germain, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Naudinat, cheval tout blanc labore d'une jambe devant, XXV 1.
- Bernon le Barsse, cheval brun bay, crine, queue, jambes noires, XXXV 1.
- La trompete, cheval bay obscur marché cuisse destre, XXX 1.
- Bertrant la Crote, cheval tout blanc, jambes grises, XL 1.
- Bidou de Morllas, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, XXX 1.

Guyonnet de Pau (Béarnais. Il avait été écuyer d'honneur du comte Gaston de Foix-Béarn, puis s'était engagé au service des Anglais).

Noli Pavalhon (Dit Papillon. Décapité et écartelé à Toulouse sur ordre du duc d'Anjou le 11 mai 1369).
Cette montre de 1368, placée en annexe des travaux de Philippe Contamine cités plus bas, nous permet de faire connaissance avec sa compagnie de routiers.
Montre de Noli Pavalhon, écuyer, et de 87 écuyers et 10 archers à cheval de sa compagnie servant en Gascogne sous le duc d'Anjou.
La monstre Noli Papilhon, escuier, et de IIIIXX et sept autres escuiers et X archers a cheval de sa compaignie et séquelle souhz le gouvernement de Mons. le duc d'Anjou ou pays de Gascoigne, receue a Buset le XVe jour defévrier l'an de grace mil CCCLXVIII.

- Le dit escuier, cheval gris blanc, jambes noires, C 1.
- Bertran Rigoulle, cheval tout noir, pié senestre derrière blanc, IIIIXX 1.
- Ylleret de Saint Romain, cheval blanc moucheté, IIIIXX 1.
- Pierre Geraut, cheval bay cler, musei blanc, XL 1.
- Jehan Franche Lance, cheval tout blanc fendu, XL 1.
- Le bastart de Caves, cheval tout noir estoilé au front, L 1.
- Philippot le Clerc, cheval gris blanc pommelé labore devant, XXX 1.
- Bertran des Forges, cheval bay obscur estoilé au front, XXV 1.
- Migon du Bosquet, cheval bay cler, musei et jambes blancs, XXX 1.
- Jehan de Lande, cheval tout blanc fendu, XXX 1.
- Perrot Poitevin, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XL 1.
-Jehan le Borgne, cheval tout noir, musei blanc, XXV 1.
- Maynart Boniere, cheval tout blanc, labore derrière, XXX 1.
- Jehan de Villaine Court, cheval bay obscur estoilé au front, XXV 1.
- Jehan Bastonnier, cheval rouan, teste noire, XL 1.
- Perrotin Bernart, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XXX 1.
- Pierre Crestien, cheval tout noir, visaige blanc, XXX 1.
- Jehan de la Barre, cheval gris noir, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Guillonnet du Soullier, cheval bay obscur marqué cuysse senestre, XXX 1.
- Jehan de l'Ospitai, cheval gris pommelé, jambes noires, XL 1.
- Pierre de Bordeaux, cheval tout blanc fendu, XXX 1.
- Pierre du Puy, cheval tout noir sens signal, XL 1.
- Pierre du Prat, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XXV 1.
- Guillaume Gayssie de Vignoulles, cheval bay obscur estoillé au front, XXX 1.
- Jehannot le Xantongier, cheval tout noir labore devant, XL 1.
- Arnault Eaymont de Segallace, cheval tout blanc fendu, XXXV 1.
- Bascon Poilfort, cheval fauve, jambes noire, XXV 1.
- Estienne de la abbaye Saint Laurens, cheval gris noir, crine, queue, jambes noires, XXX 1.
- Mauservent, cheval gris rouan, crine, queue, jambes noires, labore devant, XXXV 1.
- Guillemot Gachet, cheval tout noir moucheté, labore derrière, XL 1.
- Jehan du Maset, cheval tout blanc, labore du tout, XXX 1.
- Jehan Maleteste, cheval gris rouan, teste noire, XXXV 1.
- Laurens de la Borne, cheval gris rouan, crine, queue, jambes noires, XXX 1.
- Jehannot d'Engoulesme le jousne, cheval tout blanc, labore des jambes derrière, XXX 1.
- Rousteign de Villeneuve, cheval brun bay, crine, queue, jambes noires, L 1.
- Pierre Barbe, cheval fauve, queue, crine, jambes noires, XXV 1.
- Mondon Geraut, cheval bay obscur estoilé au front, XXX 1.
- Sauvaige de Vuyssel, cheval tout noir sens signal, XL 1.
- Jehan d'Angoulesme le vieux, cheval tout blanc labore du tout, XXX 1.
- Perrot d'Yserbas, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, L 1.
- Perin Feragut, cheval fauve cenreux, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Tauton Roquepin, cheval blanc pommelé, XXX 1.
- Estienne du Maset, cheval tout noir, musei blanc, XXX 1.
- Raymon d'Orte, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, L 1.
- Pierre Andrieu, cheval blanc noir colleur de pye, XXX 1.
- Jehan de Nancin, cheval gris noir, musei blanc, XXX 1.
- Pierre de les Ariones, cheval tout fauve labore du tout, XL 1.
- Gillet de la Roche, cheval rouan estoilé au front, XXX 1.
- Naudin du Bruillas, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XXV 1.
- Antin du Liege, cheval gris pommelé, XXX 1.
- Peyruçon de Tartas, cheval tout blanc fendu, XL 1.
- Jehanin le Clerc, cheval bay obscur, estoilé au front, L 1.
- Yzarn de Montautier, cheval rouan, teste noire, XL 1.
- Guillemin Robinet, cheval fauve, les jambes noires, XXX 1.
- Geraut Prévost, cheval tout blanc labore de la jambe derrière destre, XXX 1.
- Marot de la Boterie, cheval tout noir, les pies derrière blancs, XXV 1.
- Guillon qui jogue, cheval tout blanc fendu, XXV 1.
- Jehan des Plans, cheval bay cler, musei et jambes blanches, XXX 1.
- François Daniel, cheval bay obscur estoilé au front, XXXV 1.
- Nicoullas du Tillet, cheval gris pommelé, XL 1.
- Monnet de Ricault, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, XXV 1.
- Laurens de Gaillac, cheval tout noir sens signal, XL 1.
- Le bort Volant, cheval tout blanc labore de la jambe destre devant, XL 1.
- Bertran de Castillon, cheval rouan, teste noire, XXV 1.
- Hanequin de la Rose, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XXXV 1.
- Guillaume de Quinson, cheval bay cler, musei et jambes blancs, XXX 1.
- Le bort Nègre, cheval tout noir moucheté blanc en l'espaule destre, L 1.
- Noaillac, cheval noir blanc colleur de pye, XL 1.
- Guillaume Olevier, cheval brun bay fendu, XL 1.
- Jehannot Brusson, cheval bay obscur, marquié cuysse senestre, XXX 1.
- Rigon Bondil, cheval gris noir, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Perrot le Lymousin, cheval fauve, labore du tout, XXV 1.
- Heliot Aiex, cheval tout noir, musei blanc, XXXV 1.
- Pierre Vallon, cheval tout blanc labore derrière, XXV 1.
- Denisot le Breton, cheval tout noir sens signal, XXX 1.
- Perrot de la Riviere, cheval fauve, crine, queue, jambes noires, XL 1.
- Guillaume de Monchaup, cheval bay cler, musei blanc, XXV 1.
- Le bastart de Goullart, cheval gris blanc pommelé, XL 1.
- Guillaume de Lesparre, cheval tout blanc labore de III jambes, XXX 1.
- Guiot Maynart, cheval bay obscur estoilé au front, XXV 1.
- Pericout Hérault, cheval bay cler, musei blanc, XXX 1.
- Pietre Jorge, cheval tout blanc labore du tout, XXX 1.
- Roubin de la Moute, cheval bay cler, crine, queue, jambes noires, L 1.
- Bernardon de Seysses, cheval tout blanc labore devant, XL 1.
- Gieffroy Adam, cheval tout fauve, crine, queue, jambes noires, LX 1.
- Robert du Pin, cheval bay cler, musei blanc, L 1.
- Jehan le Breton, cheval tout noir, musei blanc, XL 1.
- La trompete, cheval tout noir sens signal labore du tout, XXV 1.
Archers a cheval
- Jehanin de Rouan - Simonnet Mareschal - Perrinet de Chartres - Jehan Pirel - Perrot Besian - Colin Dyvon - Denisot Blondel - Guillaume Rayne - Richardin Pain - Perrinet Bonnomeau.

Narri de Pedran (Breton).

Jacques de Pencoédic (Breton).

Geoffroi de Penne (Il était dans les rangs français à la bataille de Nouaillé - dite de Poitiers - où il fut blessé et capturé. Libéré, il reste fidèle un temps à la France puis se met au service du parti de Jean de Montfort, prétendant au duché de Bretagne. Il sert ensuite dans la compagnie de Jean de Haronouville dans le Réthelois, puis celle de Raoul de Mès dans le Toulousain avant de devenir connétable de John Daalain. Il est de la bataille de Brignais en 1362. Il commanda finalement sa propre route durant les huit années suivantes).

Le Bourc de Périgord (Périgourdin).

Geoffrey Peritant (Anglais).

Thomas Peverell (ou John. Anglais).

Jean de Picquigny

Arnauton du Pin (Ou Ernauton. Béarnais. Il profitera d'une “honnête retraite” comme tenancier de “l'Hôtel de la lune” à Orthez, où Froissart recueillera les souvenirs du Bascot de Mauléon. Il est avec Robert Knolles en 1369 et est encore avec lui devant Derval en 1374).

Guiot du Pin (Poitevin. Décapité à Châlon-sur-Saône en octobre 1364. Par acte daté de Paris en avril 1364 Charles V accorda des lettres de rémission à Jean Bruffaut, écuyer, né à Vouzailles : “Comme à cette Penthecouste prochain venant aura deux ans ou environ (5 juin 1362), il ne fust parti de son pais et accompaignez avec Guyot du Pyn, nez de nostre royaume et lequel estoit ou au moins apparoit estre pour lors bon et loyal françois, et s'en fussent alez en lointains et estranges pays et par especial es parties de Bourgoingne, pour nous servir et eulx adventurer bonnement et loyalement, sanz ce que le dit Jehan y pensast à nul mauvaiz, malice ou fraude, mais supposoit et tenoit estre le dit Guiot bon et loyal françois. Et après certain temps ycellui Guyot, le dit Jehan encore estant en sa compagnie, se mist et accompaigna avec certains Anglois et autres ennemis et rebelles de nostre royaume et de nous.
Dans une autre lettre de rémission en date du 10 juin 1379 on lit que “bien à quinze ans ou environ (en 1363), feu Guyot du Pin et plusieurs autres pillars de sa suite et compaignies estoient sur le pays et y tenoient et occupoient le fort de Mannay, prenoient et raençonnoient hommes et femmes...”).

James Plantin (Anglais. Mort le 16 mai 1364 à la bataille de Cocherel).

Germain de Pomiers (Sa compagnie occupe la ville fortifiée de Lay dans les premiers mois de l'année 1368, siège d'un important marché aux confins du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais. De là, elle exerçait ses rapines jusqu'en Bourgogne. Au mois de novembre, la compagnie est poursuivie et complètement détruite à Semelay par les hommes du Bailli d'Auxerre).

Le Basquin de Poncet (Breton).

Thibaud du Pont (Breton).

Guillaume de Quélen (Breton).

Gourderon Raymont, seigneur d'Aubeterre (Gascon).

Geoffroi Richon (Breton).

Rocamadour (Quercynois).

Billos de la Roche

Aimery de Rochechouart

Julliel ou Juhel Rolland (Breton. Au service de la ville de Metz en 1371).

Le Bourc de la Roque (Supposé Gascon. En novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

Raymond Bernard de la Roque, alias Sandos

Louis Roubaud (Provençal. Il fut décapité et écartelé sur ordre du seigneur de la Voulte, en Vivarais, à Villeneuve-lès-Avignon en mai 1365. Louis Raimbaud capitaine de Badefol, et son lieutenant André Solier, dit le Limosin (Limousin) reçoivent la garde de Brioude pendant les absences de leur chef. C'est à ce moment que se passe l'épisode de cette femme de Brioude qui se partage entre Raimbaud et le Limousin. La conclusion de cette “comédie de boulevard” sera la prise de Raimbaud à la Volte le 1er mai 1365 et sa décapitation à Annonay sur ordre du roi - Voir le lien pour plus de détails, mais il y a contradiction sur le lieu de l'exécution).

Josson de la Roue (Gentilhomme. Sattellite de Badefol - il est probablement l'un de ses lieutenants).

Bardot de Roussillon (Ou Bordet de Rossillon. Roussillonnais. En novembre 1366, il ravage la Bourgogne, la Franche-Comté et le Mâconnais).

Hodgkin Russell (Anglais. En 1368, il attaque Vire, en Normandie, en compagnie de Folquin l'Allemand et de Thomelin Bell, et occupe la ville du 2 août au 13 septembre).

Le Mongat de Sainte-Bazeille (Il se trouvait à Lourdes vers 1370. Capturé par le sénéchal de Toulouse, Hugues de Froideville, devant Penne-de-Tarn vers 1384-1385, il fut délivré par le duc de Berry moyennant 100 000 francs-or).

Ochusco de la Sague (Navarrais. On sait par le “compte des dépenses et recettes du roi de Navarre en France et en Normandie de 1367 à 1370”, qu'il est cité en tant qu'écuyer de Charles le Mauvais en juillet 1365 et qu'il reçoit, conjointement avec Hortingo de Saraburu, la somme de 1 500 F due par Bertrand Du Guesclin pour la rançon de son frère Guillaume Du Guesclin).

Lopez de Saint-Julien (Gascon. Il est donné pour Navarrais également mais on sait ce terme très générique selon l'époque et les circonstances du moment. Il est capitaine de Saint-Sever aux alentours de 1364, date de la bataille de Cocherel à laquelle il participa dans les rangs du captal de Buch. Il y fut pris et mis à rançon).

Alain de Saint-Pol (Breton).

Ernauton de Saint-Pol (Breton).

Jean de Saint-Pol (Breton).

Raoulet de Saint-Pol (Breton).

Berradeco de Saint-Pierre (Gascon).

Jean de Saint-Ryot (Breton).

Bernard de la Salle (biographie sur wikipedia) (Gascon. Mort au combat en 1391. Vers la fin de janvier 1368, une bande se réclamant de lui pénètre en Lyonnais par l'Auvergne. Or Bernard de la Salle avait signé un traité d'évacuation de la province avec engagement de n'y jamais revenir. Il désavoue cette troupe dans ces termes : “A Honorables, saiges et discrez les Conseillers de la ville et citté de Lion, Chiers Seigneurs et grans amis, plaise vous assavoir que messire Guy de la Tour m'a monstré certaines lettres adreicées aux conseillers de la ville de Clermont, contenant entre aultres chouses que une route de gens d'armes est en voz marches, qui se dient estre de ma compaignie, sy vous plaise assavoir que je ne croy avoir nulz gens de ma compaignie en vos marches, et si nulles gens d'armes y avoit qui se avoiassent pour moy, je les desavoye du tout ; car je vous faut certains que mes gens sont au pays de Mons. de Berry en Auvergne trestotz et que de la part de la n'en a nulz. Escript à Clermont le XIIIe jour de février. Bernard de Sale” [Archives de la ville de Lyon, AA 78]).

John Sandes (Anglais).

Hortingo de Saraburu (Navarrais. Il est nommé parfois Hortingo de la Salle mais il semble que ce soit une erreur. On sait par le “compte des dépenses et recettes du roi de Navarre en France et en Normandie de 1367 à 1370” , qu'il est cité en tant qu'écuyer de Charles le Mauvais en juillet 1365 et qu'il reçoit, conjointement avec Ochusco de la Sague, la somme de 1 500 F due par Bertrand Du Guesclin pour la rançon de son frère Guillaume Du Guesclin).

Bâtard de Savoie (Capturé par les soldats de Gaston Fébus près de Rabastens le 21 juillet 1381).

Nicolas Scamborne

Hagre le Scot (Écossais).

Walter le Scot (Il peut s'agir de Walter Leslie. Écossais).

Robert Scott (ou Robin Scott. Anglais. Exécuté en 1368. Il est maître de Roucy en 1358).

Gregory ou Desgarry Seys (Gallois. Il est fait prisonnier à la bataille de Chizé le 21 mars 1373. Il tient Gençay jusqu'en février 1375).

John Shakell (Anglais).

William Shelton (Anglais).

Sobrossa ou Fabrossa (Supposé Gascon).

Bernard de Sorges (Pour cette source, il ne ferait qu'une seule et même personne avec Bernard de la Salle. À recouper).

Ramonet de Sort (Neveu de Bertucat d'Albret. Entre septembre et octobre 1380, il s’empara du château de Belcayre – aujourd'hui Beaucaire, com. Nauviale, 12 – en septembre 1380. Immédiatement, le comte d’Armagnac vint l’assiéger mais l’affaire ne se termina pas par un assaut, mais par une transaction financière. Ce genre de transaction était très fréquent à l’époque car l’aspect financier des opérations militaires était omniprésent).

Henri Spic (Breton).

Spincta

Albert Sterz (Allemand. Mort au combat en 1366. Voir l'article de wikipedia qui lui est consacré).

Taillardon (Écuyer du comte de Foix, il tenait le fort de Montpin contre Thomas Trivet en 1378. Il faisait partie des bandes de “Bretons” qui ravagèrent le bassin de l'Adour).

Alyot de Tallay (Breton).

Alain de Taillecol, alias l'Abbé de Malepaye (Il était en Sologne vers 1366, où il tenait le fort de Brémande. On sait par une lettre de rémission du 23 juillet 1376 qu"un homme du nom de Martin Blondeau et plusieurs autres, voyant les maux innombrables que l"Abbé de Malepaye faisait souffrir au pays, avait surpris six de ses “Bretons” qu'il avait fait noyer dans un étang).

Tallebardon (Arnaud de Taillebard, dit. Béarnais).

Nicholas Tamworth (Anglais).

Richard Taunton (Anglais).

Geoffroi Tête Noire (Il s'empara des possessions de l'un des conseillers de Jean II le Bon, le comte de Ventadour, et fit sa demeure de son château dans lequel il mourut en 1388).

Jacques Tiriel

Maurice de Tréséguidy (Breton).

Tristan

Gilles Troussevache (Exécuté en Bourgogne au mois d'octobre 1364).

Vair de Cap

Le Nègre de Valence (Capturé par les hommes de Gaston de Foix près de Rabastens le 21 juillet 1381).

Lyon de Vaulx (Breton).

Vendelle

John Vieleston (Anglais. Exécuté par noyade en 1365 en Basse-Normandie).

Gaillard Vigier (Attesté en 1367).

Renaud de Vigneulles (Supposé Anglais).

Menaud de Villers alias l'Espiote (Béarnais. En 1360, il fait partie de la Margote de Badefol, mais, satellite de ce dernier, il semble qu'il a commandé sa propre route. En 1363, il est mercenaire au service de Gaston de Foix en lutte contre Jean d'Armagnac, puis il est de l'ost du Prince noir en 1366-1366 en Espagne. Il fut exécuté en 1369).

John Waldeboef (Anglais).

Geoffrey Walton (Anglais).

Bernard de West (Probablement Anglais).

Geoffrey Worsley (Anglais du Lancashire. Battu et fait prisonnier par Du Guesclin à la bataille de Pontvallain le 4 décembre 1370).

Leuan Wyn, alias le poursuivant d'amours (Selon Christine de Pizan – voir source – qui le nomme Jean de Vuin, il était parent d'Owen ou Yvain de Galles et aurait pris part au Combat des Trente côté anglais. Mais l'examen de la liste des combattants ne laisse pas apparaître ce nom ni même un autre qui lui ressemblerait peu ou prou…).


SOURCES

- Kenneth Fowler “Medieval mercenaries T1 The Great Companies
- site internet http://www.guerre-de-cent-ans.com/personnages-divers.php
- L'Aquitaine au temps du Prince Noir, actes du colloque de Dax
- Les Chroniques de Froissart
- Philippe Contamine "Les compagnies d'aventure en France pendant la guerre de Cent Ans"
- Thèse d'Histoire de Dominique Barrois
- Stephen Cooper “Sir John Chandos the perfect knight
- Société de l'Histoire de France
- Les Chroniques de Jean Tarde
- Académie des Inscriptions et Belles Lettres
- Antiquités de la Bretagne, par le chevalier de Fréminville, Brest, 1837
- Bibliothèque de l'École des Chartes, Tome III, 1841-1842
- L.-H. Labande "Bertrand Du Guesclin et les États pontificaux de France"
- Mérigot Marchès, par Alain Mourgue, collection Essais et Documents, éditions Le Manuscrit.
- http://www.infobretagne.com/bretagne-chevaliers-XIVbis.htm
- Christine de Pizan "Le livre des fais et bonnes meurs du sage roy Charles V"
- "L'Archiprêtre: épisodes de la guerre de cent ans au XIVe siècle"
- Ernest De Fréville “Des grandes compagnies au quatorzième siècle. I. Leurs commencements. Prise de Vire en 1368”. In : Bibliothèque de l'École des chartes. 1842, tome 3. pp. 258-281.
- site internet : http://www.guerre-de-cent-ans.com/1365-a-1392.php
- Germain Butaud "Les compagnies de routiers en France 1357-1393" editions Lemme edit Illustoria.
- Georges Guigue "Récits de la guerre de Cent Ans. Les Tard-venus en Lyonnais, Forez et Beaujolais, 1356-1369".
- http://toutlecheval.free.fr/gaeto/rando/alleuze/histoire.htm
- Charte de commune en langue romane pour la ville de Gréalou en Quercy
- Le compte des recettes et dépenses du roi de Navarre en France et en Normandie de 1367 à 1370
- Persée
- http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=279
- D'Argentré : L'histoire de Bretaigne, des roys, ducs, comtes et princes d'icelle, l'établissement du royaume, mutation ce titre duché, continué jusques au temps Madame Anne, dernière duchesse et depuis Royne France, etc
- Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France
- Article wikipedia sur Albert Sterz
- Chronique de Bertrand Du Guesclin par Cuvelier, tomes 1 et 2, Paris 1839
- Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public : les serviteurs de l'État au Moyen Âge - Publication de la Sorbonne
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpensier
- Fichier pdf sur Seguin de Badefol
- Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département : département du Jura, Volume 5 Alphonse Rousset Frédéric Moreau (architecte) - 1 janvier 1837 Bintot - éditeur
- Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch (Société historique de Gascogne - Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch - 1864-1939)
- Le petit Thalamus de Montpellier
- http://belcikowski.org/ladormeuse2/?p=4462
- Paul Hay, seigneur du Chastelet : “Histoire de Bertrand Du Guesclin, connestable de France…”
- https://www.facebook.com/nicolassavyhistorien/